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Mali » Enquête préliminaire sur un message vocal « attentatoire à la sûreté de l’État » (Parquet)
Publié le samedi 12 fevrier 2022  |  L’Essor
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© aBamako.com par A S
Lancement de la nouvelle version du système intégré de gestion des impôts et taxes assimilés
La cérémonie de lancement de la nouvelle version du système intégré de gestion des impôts et taxes assimilés a eu lieu le 7 Août 2017. Photo Boubou CISSE
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Le procureur de la République du tribunal de grande instance de la Commune IV de Bamako, la capitale malienne, annonce, vendredi, l’ouverture d’une enquête préliminaire par « le parquet pour atteinte ou tentative d’atteinte et complicités à la sûreté intérieure et extérieure du Mali ».

Dans un message communiqué via les réseaux sociaux, le parquet indique que les motifs de cette action judiciaire « se trouvent dans une conversation téléphonique dont l’authenticité est en cours de vérification entre deux hautes personnalités dont l’une est malienne ».

Depuis jeudi 10 février, un enregistrement vocal assez accablant d’une conversation téléphonique présumée entre le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, et l’ancien Premier ministre du Mali, Dr Boubou Cissé, défraie la chronique notamment sur les réseaux sociaux.

Dans cet enregistrement audio, qui circule sur le net depuis plusieurs heures, on entend deux voix présumées être celles du président ivoirien et du Dr Boubou Cissé.

Les deux interlocuteurs échangent sur l’état actuel du Mali sous embargo. Les deux présumés auteurs de l’échange téléphonique semblent se réjouir des conséquences économiques des sanctions imposées au Mali par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et même l’Union européenne (UE).

En outre, les deux présumés auteurs de la conversation parlent de la relation entre la Russie et le Mali, des armements de marque russe que le Mali utiliserait actuellement sont qualifiées de « vieilles armes ».

Pour l’un des intervenants, la Russie, qui n’occuperait que « la 11è place économique mondiale, est incapable d’épargner au Mali les impacts négatifs des sanctions ».

AT/MD (AMAP)
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