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Arcane politique :Quand la MCA rend Issa Kaou Djim modéré !
Publié le samedi 12 fevrier 2022  |  Le Pays
Conférence
© aBamako.com par DR
Conférence de presse du parti ACRT FASO KA WELE
Bamako, le le 11 septembre 2021. Le parti ACRT FASO KA WELE a mis en place son bureau local en commune IV
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Connu pour sa virulence dans ses sorties médiatiques, le président de l’ARCT, fervent défenseur devenu opposant de circonstance, Issa Kaou Djim est modéré dans ses attaque contre les autorités de la transition. Cela depuis son passage à la Maison centrale d’Arrêt (MCA) de Bamako.
En plus de la lutte contre l’insécurité, les lignes bougent en matière du respect de l’autorité de l’État. Oui, certaines personnalités qui se sont retrouvées à la MCA après s’être violemment attaqués aux autorités de la transition, ont appris la leçon. C’est le cas de Issa Kaou Djim, ancien 4ème vice-président du Conseil national de la transition, chassé de l’organe législatif par le président de la transition suite à des actes peu orthodoxe.
En effet, longtemps considéré comme le soutien inconditionnel du président de la transition, l’auteur du terme « l’imperturbable Assimi Goïta », Issa Kaou Djim, s’attaquait d’abord au premier ministre Moctar Ouane, ensuite à Bah N’daw. Après la chute de ceux-ci, l’ex membre du CNT qui se disait soutien du président de la transition Assimi Goïta s’attaquait au premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Il dénonçait tous les actes de ce dernier. Issa Kaou Djim a même fustigé et qualifié de « populisme » le discours glorieux tenu par Dr Choguel Kokalla Maïga devant le siège des Nations Unies. Son imprudence l’a ainsi conduit à la Maison centrale d’Arrêt de Bamako où il a séjourné durant des semaines. Il a ensuite a condamné avec sursis.
Le passage à la MCA a certainement été une leçon pour le nouvel opposant qu’est Issa Kaou Djim. Ses discours sont, depuis, courtois et modérés. Il a abandonné l’emploi des mots excessifs. La preuve : dans une de ses dernières interviews avec deux web tv de la place, il a clairement affirmé : « je ne parle pas. Si tu parles, ils ont un article pour te mettre en prison. Les gens sont obligés de se taire. C’est tout ». Et oui, il a compris que tout n’est pas permis dans un État de droit. Le citoyen a un droit : celui de s’exprimer librement, donner son opinion sur les sujets d’intérêt national de son pays. Mais il a aussi un devoir : celui du respect des autorités, des institutions de la République. C’est certainement ce qu’a appris Issa Kaou Djim à la MCA. En tout cas, ses discours sont modérés depuis sa libération. Il a également diminué ses sorties médiatiques.
B. Guindo
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