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Non reconnaissance des autorités de la transition : Ben le Cerveau promet « une tolérance zéro aux détracteurs qui sortiront le mois de mars »
Publié le lundi 14 fevrier 2022  |  Le Pays
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© aBamako.com par MS
Meeting du mouvement Yerewolo debout sur les remparts à Kati
Bamako, le 12 octobre 2021. Le mouvement Yerewolo debout sur les remparts a organisé un grand meeting à Kati ce mercredi sur la situation socio-politique du pays
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Dans le Mandé, la localité dénommée Bancoumana a abrité, ce samedi 12 février 2022, un meeting de soutien à la transition. Organisé par les membres de Yèrèwolo debout sur les remparts de ladite localité, l’évènement a nécessité la présence de l‘enfant de Kati, Adama Ben Diarra, membre du CNT, en compagnie de l’ex-député Moussa Diarra et d’autres participants. Occasion pour Ben le Cerveau de mettre les opposants politiques en garde, de tacler la France, de dénoncer les actes de la CEDEAO, voire de louer les efforts du colonel Assimi Goita.


Des banderoles brandies en l’air, en plus des pancartes laissant aisément comprendre que les femmes, passant par les hommes et des gamins n’hésiteront plus à se sacrifier pour le Mali. Massivement présentes, les populations de Bancoumana, y compris la marie et les chefs de village disent apporter leur soutien aux nouvelles autorités, « des patriotes avérés » sous leurs yeux. Aux habitants qui déploraient la recrudescence du chômage et de l’insécurité, Adama Ben soutenait que les politiques « ont déçu les enfants du Mali ». Cherchant à faire plaisir à la France, ce sont ces mêmes politiques qui veulent récupérer le pays, pour cette même France.

Chose qui, indique Ben, ne sera plus possible. « Ce pays ne sera plus dirigé par ces politiques ennemis. Ils n’aiment pas le Mali et ne cherchent qu’à satisfaire leurs intérêts particuliers ».30 ans durant, explique Ben, ces politiques ont tué et enterré la promotion du mérite, pour faire naitre le favoritisme, la corruption dans les secteurs de l’administration et d’autres. Ils ont détruit le système éducatif malien et n’ont aucune honte pour ce fait, a-t-il soutenu. À la place des lieux de soins, ils ont transformé les hôpitaux maliens en des abattoirs, où les citoyens meurent nuit et jour, fustige le pivot de Yèrèwolo debout sur les remparts. Et de préciser : « Nous avons récemment vu l’ex-président Alpha Oumar Konaré prendre l’avion pour aller se soigner dans un pays différent du Mali. Ce dernier a fait dix ans au pouvoir sans doter nos hôpitaux des équipements, quelle honte pour lui ? La mort ne vaut-elle pas mieux qu’une telle vie pour un noble ? ».

Aux membres des cadres politiques qui comptent protester, le mois de mars contre la transition, Adama Ben Diarra a été clair : « Ils nous trouveront sur leur chemin. Ils disent qu’ils vont sortir, mais nous allons leur montrer ce qu’on est aussi capable. Ce n’est pas un amusement. Nous lancerons, bientôt, un mot d’ordre pour la mise en place d’une brigade de vigilance, dans tous les 70 quartiers de Bamako plus les 14 quartiers de Kati ».Ceux qui oseront détruire ce pays seront détruits. Ceux qui oseront déstabiliser le pays seront aussi déstabilisés, promet le jeune. Ben le Cerveau promet « une tolérance zéro aux détracteurs qui sortiront le mois de mars ».

Adama Ben tacle la France et à la CEDEAO

Dans les années 1975, la France a fait appel aux dirigeants qui étaient à sa solde, pour la création de la CEDEAO. C’est une organisation sous régionale de plus que le France elle-même finance à hauteur de 60%, a-t-il confié. La CEDEAO est un garde-fou pour que les pays africains n’échappent pas à la colonisation de la France. « Même les textes de la CEDEAO sont corrompus, à plus forte raison les dirigeants qui sont en train d’animer cet instrument néocolonial », a-t-il ajouté. Défendant l’idée du colonel Assimi Goita, Adama Ben dit prier pour que tous les pays africains puissent avoir un dirigeant aguerri comme le président de la transition. Avoir de l’eau potable était un sérieux problème dans ce pays. Le colonel Assimi Goita a décidé de consacrer une partie de son salaire à la construction des forages pour les citoyens. Le président de la transition est devenu une solution là où les politiques sont devenus des problèmes. Aussi, dit-il, Assimi est devenu une lumière partout où ces politiques sont devenus des ténèbres pour les Maliens. « C’est pour cette raison que je dirai que Assimi Goita est une université politique et diplomatique ». Et de dire : « Le 18 août 2020 (chute du régime d’IBK) restera dans les annelles de la refondation du pays et l’histoire des 5 colonels (Assimi Goita ; Malick Diaw ; Ismaël Wagué ; Sadio Camara et Modibo Koné) du Mali sera bientôt enseignée dans les écoles françaises, comme celle du Général De Gaulle ». Pour la circonstance, les habitants ont demandé la création d’une monnaie malienne pour le pays. Ils ont félicité les autorités qui ont dit non à la France et à la CEDEAO. Et d’annoncer qu’ils souhaitent une transition de 5 ans. De son côté, l’ex-député Moussa Diarra rassure que ce combat de la libération du Mali se poursuivra jusqu’au bout. Ce dernier avoue que la défense de la patrie est un devoir pour tout citoyen.

Mamadou Diarra

Source: LE PAYS
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