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Expulsé des locaux du CNPM : Le camp Amadou dit Diadié Sankaré demande l’implication des autorités pour la réouverture du siège
Publié le mardi 15 fevrier 2022  |  Le Républicain
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Le camp Amadou dit Diadié Sankaré du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) a animé, le 14 février 2022, un point de presse à Azalai Hôtel Salam de Bamako. Ledit point de presse a essentiellement porté sur la fermeture du siège du CNPM, le 2 février 2022, par un huissier de justice. Sékou Konaté, vice-président chargé des Mines du camp Diadié, dans la déclaration qu’il a lue, a, au nom d’Amadou dit Diadié Sankaré demandé l’implication des plus hautes autorités du pays pour la réouverture du siège.

Le Bureau du CNPM, dit le communiqué, informe l’opinion nationale et internationale que les agents de la gendarmerie nationale ont procédé le mercredi 2 février 2022 à l’expulsion du personnel suivie d’une fermeture des bureaux et un changement des serrures.

Le bureau du CNPM, ajoute la déclaration, présidé par Diadié dit Amadou Sankaré, rappelle qu’après son élection, il a été installé dans les locaux, le 12 octobre 2020, sur la base d’une décision de justice et travaillant depuis à défendre les intérêts du secteur privé dans le strict respect de toutes les parties.

Après de multiples tentatives infructueuses, ajoute Sékou Konaté, « les membres dudit cadre de concertation, composé exclusivement des membres du bureau opposés, installés dans une contestation agressive depuis le début de la crise, au motif de la récente décision de justice ayant entrainé l’annulation des deux élections, ont fini par utiliser des moyens illégaux pour atteindre leur objectif ».

A cet effet, poursuit Sékou Konaté, ils ont saisi un huissier pour mettre en œuvre leur action. En l’absence de toute décision d’expulsion, déplore Sékou Konaté, des éléments de la gendarmerie nationale se contentant d’obéir aux ordres d’un huissier de justice, ont précédé à la fermeture manu militari des locaux du patronat.

Cette attitude, rappelle Sékou Konaté, ne contribuera point à résoudre ce problème qui reste du ressort du secteur privé et de la justice malienne.

Le CNPM, dit Konaté Sékou, rappelle que l’huissier de justice comme les forces de l’ordre sont certes des acteurs d’une même chaîne pénale, mais ne sauraient agir pour fermer une organisation syndicale sans une décision de justice rendue à ce effet.

Toujours respectueux des décisions de justice, conclut Sékou Konaté, le CNPM interpelle les plus hautes autorités et demande leur implication pour l’ouverture immédiate du siège du CNPM. En outre, il a demandé à ses membres de rester mobilisés en vue de défendre leurs droits.

Hadama B. FOFANA

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