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Mise en œuvre de l’accord d’Alger : L’Algérie met-t-elle la pression sur Bamako ?
Publié le mardi 15 fevrier 2022  |  Arc en Ciel
4ème
© aBamako.com par AS
4ème session de haut niveau du comité de suivi de l`accord
Bamako, Le 19 janvier 2020 Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, S.E.M. Tiébilé DRAMÉ a présidé la 4ème session de haut niveau du comité de suivi de l`accord à l’hôtel de l’Amitié de Bamako
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L’Algérie ne profite-t-elle pas de sa position de médiateur et de pays de soutien aux autorités maliennes pour mettre la pression sur Bamako quant à la mise en œuvre de l’Accord d’Alger ?




L’accord pour la paix et la réconciliation au Mali signé à Alger en 2015 semble être paralysé et ses signataires paraissent de plus en plus s’écarter de son esprit, constate un ancien ambassadeur de France au Mali. Cette situation du reste aujourd’hui semble être une réalité en ce sens que les deux principales parties concernées que sont l’Etat malien et les groupes armés sont depuis quelques semaines à « couteau tiré » par rapport à la mise en place du CSP. Lequel CSP est à l’origine du froid entre les anciens groupes armés et le ministre de la Réconciliation.

Ayant joué un rôle de premier plan dans la signature de l’Accord, l’Algérie faut-il le rappeler tient à l’application dudit Accord. A la faveur de l’Embargo de la Cédéao contre le Mali, l’Algérie qui a occupé une position stratégique dans les négociations entre la Cédéao et le Mali ne profite-t-elle pas de sa position pour mettre la pression sur les autorités maliennes d’aller à une mise en œuvre de l’accord. Autrement dit, Alger a l’apparence de conditionner son soutien à Bamako en contre partie de la relance de la mise en œuvre de l’Accord.

Pour être en phase avec le partenaire Algérien, le président de la Transition a convoqué le CNT autour du projet de loi axée sur la création de la police territoriale. Beaucoup s’accordent à dire que c’est effectivement la pression algérienne qui a mené Bamako a relancé la mise en œuvre de l’Accord. La question est de savoir est ce que le Mali va-t-il se laisser traîner dans le sens voulu par Alger quant on sait que la grande partie des Maliens est opposée à la mise en œuvre de l’accord à l’état actuel. Justement, c’est bien cette pression qui a poussé le CNT a retiré le mardi 8 février de son ordre du jour le projet relatif à la police territoriale. A cette étape, les autorités maliennes semblent se méfier de tout ce qui pourrait retourner contre elles. Au même moment, les regards de l’Etat Algérien sont braqués sur elles. Que faire face à ce dilemme ? La réponse dans les jours à venir.

D.D.

Source : Arc en Ciel
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