Après neuf ans de présence au Mali, la France et ses alliés européens vont redéployer leurs forces au Niger voisin. Retour avec le colonel Hogard sur une crise nourrie par l’inconsistance de l’Élysée, qui a mis à mal l’image de la France en Afrique.
Le Mali, c’est fini. Lors d’une conférence de presse à l’Élysée aux côtés de Charles Michel, président du Conseil européen, et de son homologue sénégalais Macky Sall, Emmanuel Macron a annoncé le "retrait coordonné" de la France et de ses partenaires du territoire malien. "Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi, de Ménaka et de Gao", a précisé le chef de l’État, soient les dernières bases après la fermeture de celles de Kidal, Tessalit et Tombouctou, annoncées en juillet 2020.
Pour autant, pas question de se retirer de la bande sahélo-saharienne. "Des éléments européens seront repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali", assure le locataire de l’Élysée.