Le ministre des Affaires étrangères a évoqué le retrait des forces françaises au Mali, estimant que les objectifs de l’intervention étaient en passe d’être « atteints ».
Le ministre a toutefois regretté le changement d’agenda de la part d’un des pays, le Mali, depuis l’arrivée au pouvoir de la junte. Son problème majeur n’est plus la lutte contre le terrorisme. On ne peut plus travailler dans ces conditions, a déclaré Jean-Yves Le Drian.
Il a tenu à rappeler que la force conjointe au Sahel est toujours très mobilisée au Niger ou au Burkina.
« Garder les yeux ouverts » sur la Russie
Jean-Yves Le Drian est également revenu sur la situation entre l’Ukraine et la Russie. Il faut garder les yeux ouverts, a-t-il estimé. Interrogé sur les annonces de retraits faits par Moscou, le ministre des Affaires étrangères estime qu’entre les inflexions annoncées et les inflexions réalisées il y a un pas. Les mots c’est bien mais je préfère les faits.
Sur l’évolution de la situation, il a déclaré que tout est possible en rappelant qu’il souhaitait que la voie diplomatique l’emporte.