Polémique autour du retrait de Barkhane et Takuba : Le ton est monté d’un cran entre Paris et Bamako

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Publié le vendredi 18 fevrier 2022 | aBamako.com

© Autre presse par DR
Le Mali après Barkhane: "La contre-révolution pourrait surgir de là où on ne l’attend pas du tout"

En réaction à la déclaration faite le vendredi 18 février 2022 par Bamako invitant la France à retirer « sans délai » les soldats des opérations Barkhane et Takuba du Mali, le président français Emmanuel Macron a déclaré que « la décision du retrait s’appliquera dans le bon ordre et en sécurité, sécurité avec laquelle je ne transigerai pas ». « Notre dispositif se réarticulera à la frontière au Niger », a-t-il ajouté lors de la conférence de presse de clôture du sommet Union européenne - Union africaine.

En attendant une éventuelle autre réplique de la part des autorités maliennes dans ce mano a mano qui a déjà trop duré entre ces deux partenaires de longue date, force est de constater que le ton belliqueux monte crescendo. Surtout quand on sait que dans la déclaration du gouvernement malien, on conteste la réussite dont le président français avait parlé la veille pour l’intervention de Barkhane au Mali. « Malgré la présence de l’opération Barkhane et des forces internationales de 2013 à 2021, le Mali a risqué la partition et la menace terroriste, initialement localisée au nord du Mali, s’est répandue sur l’ensemble du territoire national », lit-on dans le communiqué lu par le porte-parole du gouvernement à la télé.

À quel scénario s’achemine t-on donc sur le théâtre malien où face à une durée de 4 à 6 mois décidée pour le retrait coordonné de Barkhane et Takuba, les colonels opposent un retrait "sans délai" ? Vivement les prochains épisodes de ce feuilleton pour le moins rocambolesque.

ANDROUICHA

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