L’histoire que nous allons vous narrer prouve à quel point la cupidité de l’homme peut le conduire à sa propre chute. En effet, un individu s’est présenté à la Brigade des mœurs avec une fausse identité de membre des forces de l’ordre et avait une arme accrochée à sa ceinture. Il venait intervenir au sujet d’une fille interpellée par une patrouille de la Brigade des mœurs, suite à une vérification d’identité.
Selon des indiscrétions qui nous sont parvenues, le samedi 05 février dernier, un individu s’est présente à la Brigade des mœurs de Bamako comme étant un lieutenant de la gendarmerie en service à la Direction générale de la Sécurité de d’Etat (Dgse). Arrivé devant le Commandant de la Brigade des mœurs, le commissaire divisionnaire de police Kadi Tounkara, il a exécuté un salut militaire presqu’à la perfection.
Toujours selon nos sources, ce que le faux gendarme ne savait pas, ce geste de respect et de fraternité effectué par les éléments des forces de l’ordre a tout son sens, selon que l’on soit en casque, casquette, chapeau, béret, bonnet ou rien) ou si on porte une arme. Donc sa façon de saluer a suscité le doute dans l’esprit de la patronne des lieux qui a insisté pour que l’individu s’exécute correctement.
Malgré l’insistance du Commandant de la Brigade des mœurs, il n’a pas pu saluer correctement. Toutefois, il a déclaré être en détachement à la Direction générale de la Sécurité d’Etat (Dgse). Ce qu’il ne savait pas, pendant qu’il se justifiait, les éléments du Brigade des mœurs vérifiaient son identité. A l’issue de ces vérifications, ils ont ainsi découvert qu’il s’agit d’un faux élément de la gendarmerie. Ainsi, il a été immédiatement maitrisé par les policiers.
Il ressort de l’interrogatoire que l’individu répond aux initiales K.D. Il était venu intervenir auprès du commissaire divisionnaire de police Kady Tounkara au sujet d’une fille interpellée par une patrouille de la Brigade des mœurs, suite à une vérification d’identité. Aussi, il était muni d’une arme et un chargeur contenant trois cartouches.
A la suite des investigations, il a été établi qu’il est plusieurs fois intervenu dans les mêmes circonstances en vue de libérer des suspects. Il s’est d’ailleurs “fâché” une fois et menacé d’appeler l’infanterie de la Gendarmerie si on ne lui accordait pas les honneurs et considérations dus à son rang.
Après les enquêtes préliminaires, il a été mis à la disposition de la justice pour “usurpation de titre et de fonction, détention illégale d’arme à feu, etc”.