Dix-huit otages maliens dont 17 militaires et un civil, retenus en captivité depuis 2019 par des groupes armés terroristes, ont été libérés des mains de leurs ravisseurs, a indiqué, vendredi, la Présidence de la République du Mali, dans un communiqué consulté par l'Agence Anadolu.
« Grâce aux efforts inlassables des autorités de la transition, 18 otages dont un civil et 17 militaires, ont été libérés des mains de leurs ravisseurs. Certains d'entre eux étaient retenus en captivité depuis 2019 », a souligné la Présidence malienne.
« Ces ex-otages ont été reçu ce vendredi par le président de la transition, en début de soirée à Koulouba », précise le document, ajoutant que le colonel Assimi Goïta « a saisi l'occasion pour saluer les efforts des forces de défense et de sécurité ainsi que ceux de toutes les personnes de bonne volonté qui ont concouru à leur libération ».
Le communiqué ajoute, que « sur instruction du chef de l'État, des efforts sont en cours pour libérer tous les otages sur le territoire malien ».
Le colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants, a pour sa part, indiqué qu’« aujourd'hui est un jour heureux et synonyme d'espoir pour nous. Nous venons d'assister à libération de quelques militaires et d'un civil. Ce sont les militaires qui se battent au quotidien au prix de leur vie, de leur santé et de leur liberté, pour sécuriser la population et préserver l'intégrité du territoire national ».
Camara précise qu'« il est normal en retour que l'Etat fasse tout pour soulager les militaires et tous les otages qui ont été capturés par des groupes armés terroristes », ajoutant que « ce sont des militaires qui étaient détenus par les groupes armés terroristes, après qu’ils ont été enlevés au centre et au nord du pays depuis 2019 pour certains ».
Depuis 2012, le Mali est confronté à une crise sécuritaire exacerbée par des revendications séparatistes et des attaques terroristes, notamment dans le nord, le centre et le sud du pays.
En dépit du déploiement de forces régionales et internationales, la situation ne s'est toujours pas stabilisée