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Mali: le HCUA inquiet pour l’accord de paix de 2015
Publié le mardi 1 mars 2022  |  RFI
Réunion
© aBamako.com par Momo
Réunion de niveau décisionnel des parties maliennes à l`Accord d`Alger
Bamako, le 08 février 2021. Le Giz, la Minusma et le ministère malien de la Réconciliation nationale ont ouvert à l`hôtel Radisson, une réunion dite de niveau décisionnel des parties maliennes à l`Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d`Alger, sur certains aspects de Défense et de Sécurité
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Le HCUA, l’un des groupes armés du nord du Mali signataire de l’accord de paix de 2015, s’inquiète des intentions des autorités de transition quant au respect de l’accord.

Suite aux propos tenus par plusieurs membres du gouvernement de transition, le Haut conseil pour l’unicité de l’Azawad s’est donc réuni en session extraordinaire, dans son fief de Kidal. « Ce qui nous a choqués, ce sont les propos du Premier ministre, sur Kidal, qui était le fief de la CEMA, et que, pendant deux ans, les terroristes se sont préparés dans cette ville pour relancer les attaques sur le reste du Mali. Ce sont des contre-vérités », estime Almou Ag Mohamed, le porte-parole du HCUA.

Le mouvement s’inquiète des intentions réelles des autorités de transition quant à la mise en œuvre de l’accord de paix de 2015. « On a écouté aussi les propos du ministre des Affaires étrangères, qui déclarait l’impossibilité de la mise en œuvre de l’accord en l’état, qu’il fallait le revoir.

Nous avons considéré, depuis l’avènement de la transition, que c’était une opportunité pour mettre en œuvre ce qu’on n’a pas pu mettre en œuvre sous l’ancien régime. Mais de plus en plus, nous constatons un éloignement des autorités de transition de la mise en œuvre de l’accord », rajoute le porte-parole.

Une remise en cause de l'accord ?
Il demande aujourd’hui aux autorités de transition des clarifications sur la remise en question, voire même la possibilité que la junte souhaite sortir de l’accord de paix signé en 2015. « Il y a une sorte de mi-figue, mi-raisin qui ne dit pas son nom et c’est surtout cela qu’on craint, l’enlisement actuel. Ça ne peut plus continuer. Ce qu’on attend des autorités, c’est un engagement clair pour une mise en œuvre diligente et intégrale de l’accord », conclut Almou Ag Mohamed.

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