Mme Maïga Binta Yattassaye sollicitant l’indulgence du Président de la Transition pour l’évacuation de son mari: « Il a aujourd’hui perdu plus de 23 kgs et se trouve dans un état critique ; je prends l’engagement du retour au Mali de Soumeylou Boubèye Maïga, après ses soins effectués ».

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Publié le jeudi 3 mars 2022 | Nouvel Horizon

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Déclaration de Politique Générale (DPG)
Bamako, le 20 avril 2018 le premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga a fait sa Déclaration de Politique Générale a l`Assemblée nationale

L'épouse de l’ex Premier ministre M. Soumeylou Boubeye MAIGA a adressé une lettre ouverte au Président de la Transition afin qu’il permette l’évacuation de son mari pour des soins médicaux. Mme Maïga Binta Yattassaye a pris l’engagement que son mari retournerait au pays dès la fin de son traitement.

Dans sa lettre en date du 1er Mars dernier, Maïga Binta Yattassaye a tenu tout d’abord à attirer l’attention du président de la Transition sur « la situation critique dans laquelle se trouve mon mari, Soumeylou Boubèye MAIGA » en attente d’une « autorisation d’évacuation d’urgence depuis la mi-décembre 2021 ».

Selon elle, du 26 août 2021, date de son placement en détention préventive à nos jours, la santé de l’ancien Premier ministre s’est progressivement détériorée. Les raisons de cette détérioration sont liées selon Maïga Binta Yattassaye aux « conditions d’incarcération épouvantables et dégradantes tant sur le plan humain, sanitaire que sécuritaire ». Comme conséquence, l’épouse de l’ex Premier ministre a déclaré que M. Soumeylou Boubèye MAIGA « a aujourd’hui perdu plus de 23 ksg et se trouve dans un état critique pour lequel un collège d’éminents médecins a requis depuis la mi-décembre une évacuation d’urgence. Le Conseil de Santé, commis par l’Etat, a confirmé la nécessité de cette évacuation d’urgence », a fait savoir Mme Maïga. Et de faire part de son incompréhension en soulignant la détention préventive dont fait objet son mari , « ne justifie pas une telle inhumanité » et aurait pu prendre « une forme plus humaine, comme le contrôle judiciaire ». Toutefois, elle estime qu’elle garde espoir en l’action qui sera entreprise par le Président de la Transition en sa qualité de « Premier Magistrat et Garant de la Justice dans notre pays ». Pour l’épouse de l’ex Premier Ministre le colonel Assimi GOITA saura se prémunir « d’une Justice à deux vitesses qui priverait un citoyen de son droit à la vie et à la (…)

MAHAMANE TOURE

Source: NOUVEL HORIZON

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