Pour la énième année consécutive, la société B2Gold, dans le cadre de son plan de développement communautaire de sa mine de Fékola, a procédé, du 27 au 28 février à la remise de plusieurs infrastructures aux communes relevant de sa sphère d’intervention, à savoir Kéniéba chef-lieu de cercle du même nom et la Commune de Dabia. Constituées de forage, d’étang piscicole, de centre de santé communautaire, de la maison des enseignants… ces réalisations ont été remises par le chef du développement communautaire Mamadou Haïdara au 1er adjoint au préfet de Kéniéba, Souleymane Coulibaly, pour les maires des localités bénéficiaires.
Depuis l’ouverture de sa mine d’or de Fékola dans le cercle de Kéniéba en 2018, la société B2Gold, dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises, réalise chaque année un plan de développement communautaire élaboré en fonction des besoins exprimés par les communautés elles-mêmes.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan, d’importantes infrastructures ont été réalisées et les dernières en date ont été inaugurées en début de semaine. Neuf villages et hameaux des communes de Dabia et Kéniéba ont bénéficié de cet appui. C’est dans le hameau de Bilaliba dans la Commune de Dabia que la première infrastructure a été inaugurée. Il s’agit d’une adduction d’eau de plus de 22 millions de Fcfa.
“Le besoin d’eau était crucial ici à Bilaliba. C’est pourquoi, aujourd’hui, c’est la fête dans notre hameau de 300 habitants. Nous ne cesserons jamais de remercier B2Gold qui, par le passé, nous a remis une école, des semences et maintenant une adduction d’eau”, a témoigné Konoba Kéïta, chef du hameau de Bilaliba.
De cette localité, la délégation, avec à sa tête le 1er adjoint au préfet de Kéniéba, Souleymane Coulibaly, le maire de Dabia, Modibo Kéïta, et le responsable du développement communautaire de la Mine de Fékola de B2Gold, Mamadou Haïdara, a mis le cap sur le hameau de Maléa pour l’inauguration d’un étang piscicole.
Elle a été accueillie comme durant tout le périple au son de tambours et de slogans : “B2Gold Merci”. A noter que Maléa a bénéficié ces trois dernières années de plus de 70 millions Fcfa d’investissement portant sur un forage, une école dotée d’une pompe manuelle. S’agissant de l’étang piscicole réceptionné, il compte plus de 4000 poissons répartis entre deux bassins. Du hameau de Maléa, la délégation s’est rendue au village de Sokondo, dans la Commune de Dabia, pour l’inauguration du Centre de santé communautaire construit et équipé par B2Gold pour un montant de plus de 60 millions Fcfa.
“Avant on était obligé de parcourir soit 5 km pour se rendre à Dabia ou même 20 km pour rallier Kéniéba pour la prise en charge des patients. Grâce à ce Cscom, cela est désormais pour nous un lointain souvenir car en plus de l’avoir construit et équipé, B2Gold l’a doté d’une pharmacie avec un important stock de médicaments”, s’est réjoui le chef de village de Sokondo, Fassaran Kéïta, dont les populations ont réservé un accueil chaleureux à la délégation.
“B2Gold répond favorablement à toutes nos doléances”
Dans le village de Kolomba, cette fois ci dans la Commune de Kéniéba, ce sont les clés des logements destinés aux enseignants et construits par B2Gold pour un montant de 16 millions Fcfa qui ont été remises au chef de village et autorités scolaires. Bien avant, ce village, à l’image des autres localités impactées par la production aurifère de B2gold, avait bénéficié de cette société minière la construction de salles de classes pour le second cycle, la clôture du mur de l’école, des semences, etc.
A Moussala, une adduction d’eau de plus de 20 millions Fcfa a été remise au village, lequel s’était vu aussi octroyer par le passé un tracteur, un dispensaire pour un investissement global de 60 millions FCfa. Dans le cadre de ce périple inaugural, si Fékola et Tintiba ont reçu des systèmes d’adduction d’eau potable, les villages de Bétakili et Manankoto ont été dotés respectivement de poulailler pour l’aviculture et d’un parc de vaccination pour l’élevage.
Le maire de Dabia, Modibo Kéïta, et le conseiller chargé des affaires de B2gold à la mairie de Kéniéba, ont salué l’approche de cette société minière qui, dans le cadre de son plan de développement communautaire, laisse le soin aux populations de choisir le projet à réaliser.
“Aujourd’hui, je suis un maire plus que comblé car ces réalisations sont des demandes des populations et B2Gold a répondu favorablement en construisant toutes ces infrastructures. Au nom du conseil communal, nous remercions B2Gold d’avoir répondu à toutes nos doléances souvent même plus”, a déclaré le maire de Dabia, Modibo Kéïta. Modibo Sissoko, maire chargé de B2Gold à la mairie de Kéniéba, a abondé dans le même sens.
“Nous remercions sans cesse B2Gold, certains prennent des engagements dans le cadre du respect de leurs obligations mais ne le font, ce qui n’est pas le cas de cette société minière”, a reconnu M. Sissoko.
“B2Gold respecte le code minier”
Le 1er adjoint au préfet de Kéniéba, Souleymane Coulibaly, a remercié à son tour B2Gold pour la réalisation de toutes ces infrastructures, mais surtout pour son respect du code minier.
“Je suis animé d’un sentiment de fierté car nous sommes face à la concrétisation d’une activité qui est l’application du code minier de la République du Mali. Ledit code prévoit un plan de développement communautaire pour que des populations qui sont impactées par les mines puissent avoir des retombées des ressources de ces sociétés minières. B2Gold a honoré ses engagements, nous avons inauguré des infrastructures sanitaires, hydrauliques, des étangs piscicoles. Il faut aller à ce développement communautaire pour que l’or brille pour les populations et je suis très heureux de constater que ces populations sont aussi contentes pour toutes les actions entreprises”, a développé le représentant du chef de l’Exécutif local.
Tout en invitant les populations à prendre soin de ces réalisations, il a invité les autres sociétés aurifères à jouer pleinement leur rôle dans le cadre du développement pour que l’or puisse briller pour tous les Maliens. Car, pour lui, tôt ou tard l’or finira et les réalisations vont continuer non seulement à améliorer les conditions de vie des bénéficiaires, mais être des moyens de subsistance.
Mamadou Haïdara, chargé du développement communautaire de la mine de Fékola de B2Gold, a rappelé que tous ces investissements s’inscrivent dans le cadre de leur plan de développement communautaire élaboré en fonction des besoins des populations. Dans le cadre dudit plan, ce sont des projets annuels qui sont mis en œuvre dans chaque village ou hameau impactés par la mine de Fékola.Il a indiqué qu’à travers ces actions, il s’agit surtout de faire en sorte que la mine profite non seulement aux populations des zones concernées pendant et même après l’exploitation. Le responsable du développement communautaire a remercié les communautés bénéficiaires, les autorités administratives et communales pour toutes les facilités accordées à la bonne exécution de ces projets.
Kassoum THERA, envoyé spécial
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Mamadou Haidara, charge du développement communautaire de la mine de Fékola de B2GOLD :
“Nous investissons plus de 300 millions Fcfa dans le cadre du développement communautaire chaque année “
“Nous avons payé plus de 4 milliards Fcfa à la mairie de Kéniéba en termes de patente de 2018 à nos jours”
Mamadou Haidara
Dans une interview qu’il a bien voulu nous accorder, le chargé du développement communautaire de la mine de Fékola de la société minière canadienne B2Gold, Mamadou Haïdara, précise les activités réalisées dans le cadre du développement communautaire, le montant des investissements annuels et surtout l’apport aux collectivités.
Aujourd’hui-Mali : Qu’est-ce que vous faites concrètement dans le cadre du développement communautaire ?
Mamadou Haïdara : La mise en œuvre du plan développement communautaire de la mine de Fékola de B2Gold a commencé officiellement, en 2019, mais bien avant cette période, B2Gold a fait beaucoup d’investissements dans le cadre du développement pour améliorer le niveau de vie des populations locales. Ces réalisations sont surtout axées sur l’agriculture, l’élevage, l’assainissement, l’eau, la culture, le renforcement des capacités de la communauté.
Dans combien de localités intervenez-vous dans ce sens ?
Nous intervenons dans dix localités dont 6 directement impactées par la mine et 4 autres indirectement impactées. En somme, nous travaillons dans deux communes, à savoir la Commune de Kéniéba et la Commune de Dabia qui sont les deux communes impactées par nos activités.
Sur le terrain, qu’est-ce que vous avez fait pour les communautés ?
Nous intervenons dans beaucoup de domaines. Par exemple, au niveau de l’éducation, nous avons eu à construire des écoles dont deux écoles secondaires et des seconds cycles. Au niveau de la santé, nous avons construit des centres de santé communautaire comme Sékondo, Moussala… Nous appuyons également des centres de santé déjà existants à l’image de celui de Dabia.Pour ce qui est de l’agriculture, nous avons acheté beaucoup de tracteurs pour les communautés. Idem pour les semences, les engrais. Quant à la pisciculture, en termes de réalisation, nous avons à notre actif six étangs piscicoles dans trois villages, ce, sans oublier les parcelles maraichères qui ont été faites dans six villages pour les femmes.La finalité recherchée de tous ces projets de développement communautaire, c’est l’amélioration des conditions de vie des populations pendant et après l’exploitation minière.
Peut-on estimer à combien le montant de vos investissements ?
Nous investissons chaque année plus de 300 millions Fcfa dans le cadre du développement communautaire. Cela a commencé en 2019 et continue jusqu’à nos jours. Le premier plan de notre programme qui est présentement en cours d’exécution tire vers sa fin et nous allons élaborer un second plan triennal de développement.
Peut-on connaitre les grands axes de ce plan ?
Les axes de ce plan vont s’articuler toujours sur l’agriculture et l’élevage, la promotion des activités génératrices de revenus, l’art, la culture, la santé, l’éducation.
Quid des collectivités ?
S’agissant des collectivités, plus particulièrement de la mairie, nous leur payons régulièrement les patentes et du début de l’exploitation à nos jours, nous avons payé en termes de patente plus de 7 milliards Fcfa. 60 % de ce montant, à savoir plus de 4 milliards Fcfa ont été payés à la mairie de Kéniéba et le reste du montant est reparti entre le Conseil du cercle de Kéniéba et le Conseil régional.