Mondoro : l’armée poursuit le ratissage

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Publié le lundi 7 mars 2022 | studio tamani

© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou

Des opérations de ratissage se poursuivent à Mondoro, dans la région de Douentza. Elles font suite à une attaque meurtrière contre le poste des forces armées maliennes vendredi dernier 4 mars 2022.

Le bilan officiel communiqué par le gouvernement fait état d'une quarantaine de terroristes neutralisés, 27 soldats tués et d'énormes dégâts matériels enregistrés. L'association des ressortissants de Mondoro à Bamako rapporte que malgré les opérations de ratissage en cours, la psychose règne toujours dans la ville. Elle affirme aussi que la population qui « était sous embargo depuis plusieurs semaines, a besoin d'une aide humanitaire urgente ».

« Depuis l'incident toutes les lignes téléphoniques sont coupées. Nous sommes toujours sous le choc », dit un ressortissant de Mondoro.

Intervention des FAMas, un signe d'espoir pour les habitants

Un renfort de l'armée malienne a été vite déployé sur place. Et le ratissage se poursuit dans la zone., se réjouit l'association des ressortissants de Mondoro à Bamako.
Selon un communiqué des Famas le soir de l'attaque, le ratissage a permis de neutraliser plus de 70 présumés djihadistes. Au cours de l'attaque, une vingtaine de militaires maliens ont trouvé la mort, une trentaine de blessés dont 21 graves qui ont été évacué à Sévaré.

Le gouvernement a condamné cette attaque contre les forces armées maliennes, dans un communiqué. Il a réaffirmé la volonté et l'engagement des forces de défense et de sécurité à restaurer la paix et la quiétude sur l'ensemble du territoire national. Un deuil national de 03 jours, est observé depuis samedi 5 mars. Il prend fin ce lundi 7 mars.

« Défier l'armée qui monte en puissance »

« Cette nouvelle attaque contre les FAMA est une manière pour les terroristes de défier l'armée qui a annoncée sa montée en puissance ». C'est ce que pensent des spécialistes des questions sécuritaires. Selon Kadidiatou Keita, l'armée doit tirer des leçons des échecs précédents pour garder le cap dans la sécurisation du pays.

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