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Communications autour de l’attaque de Mondoro: Auquel des belligérants faut-il accorder de crédit ?
Publié le mercredi 9 mars 2022  |  aBamako.com
Attaques
© Autre presse par DR
Attaques terroristes: 04 soldats tombés et 06 assaillants tués dans de violents combats à Guiré (FAMa)
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Les communications faites par les acteurs de l’avant dernière attaque en date perpétrée contre les forces armées maliennes, l’attaque de Mondoro, suscite des interrogations. C’est le moins que l’on puisse dire avec la divergence notoire que l’on note dans les deux versions de bilan publié par chacun des deux camps.

Hier mardi, les djihadistes ont contredit les bilans donnés par les FAMa de l’attaque de Mondoro. Par le truchement d’ au moins deux vidéos, en langues dogon et bambara, et un audio, en langue peule, diffusées sur les réseaux sociaux, les combattants du Jnim qui revendiquent l’attaque, estiment avoir tué une trentaine de nos soldats. Ils présentent aussi le matériel récupéré : neuf véhicules de l’armée malienne ainsi que de très nombreuses armes, lourdes et légères.

Alors que dans les heures mêmes qui ont suivi l’attaque, le Chef d’Etat-major des FAMa avait déploré 27 soldats tués, 33 blessés dont 21 graves et sept disparus. C’est le bilan côté Jnim qui diffère le plus entre les deux camps : les djihadistes assurent n’avoir perdu que quatre hommes, et présentent leur butin comme une preuve de leur victoire. L’armée malienne a annoncé 70 ennemis « neutralisés » au cours de la riposte, dont plusieurs chefs.

Laquelle des deux versions faut-il donc prendre au sérieux ? On ne saurait le dire pour l’heure. Si le patriotisme fait pencher du côté de la communication faite par les FAMa, il y lieu aussi de reconnaître que la version fournie par les ennemis de la paix dans notre pays, a semé le doute dans les esprits. Car, les premiers sont abonnés eux, à la publication et diffusion des communiqués écrits tandis que les seconds ont fait preuve de pragmatisme avec des images plus ou moins significatives de nos jours.

Quoique l’on en dise, la stratégie utilisée par le groupe terroriste qui revendique l’attaque de Mondoro pourrait être à l’origine d’un avantage, aussi léger soit-il : celui de voir les FAMa repenser leur mode de communication censé être exempt de tout doute.

ANDROUICHA
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