Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS


Accueil
News
Politique
Article



Dernières dépêches


Comment

Politique

Marche des jeunes à Bamako / Non au discours, oui à la guerre !
Publié le mercredi 27 juin 2012   |  Autre presse




Vos outils
height=28

PARTAGEZ


Les populations de Daouabougou ont eu un après midi très chaud ce lundi 26 juin 2012. Comme à Gao, des jeunes se sont levés pour marcher : objectif : exiger des autorités de la transition d’arrêter les discours et de faire la guerre.
Ils étaient plus d’une centaine de jeunes à prendre la route qui descend vers l’hôtel Olympe. Tous ceux qui venaient de l’aéroport pour regagner la ville où le sens contraire ont eu du pain sur la planche. Des jeunes étaient décidés à se faire entendre en entamant une marche. Coïncidence ou influence de la marche des jeunes de Gao, cette marche de certains jeunes à Bamako a eu lieu en tout cas au même moment que celle qui s’est passée à Gao. Leur demande était claire : ils ont exigé des autorités actuelles d’arrêter les discours et de faire la guerre. Ces jeunes, il faut le dire, étaient engagés et déterminés à se faire entendre.
Ceci explique-t-il l’opposition au discours que le premier ministre a tenu après le Burkina ? Assurément oui car le discours tenu par le Dr Cheick Modibo Diarra sur les antennes de l’Ortm après avoir quitté le président Blaise Compaoré a laissé beaucoup de Maliens perplexes.
Du discours tenu par le chef de la transition lors de sa visite au camp de Ségou et celui tenu après son arrivée du Burkina, il y a un pas. Le premier ministre Cheick Modibo Diarra visiblement varie aujourd’hui entre les discours. Dans les grins de Bamako, le citoyen a commencé à douter de lui. Sa côte de popularité a visiblement baissé. Comment les Maliens vont-ils être rassurés d’une éventuelle action des forces armées vers le nord ? Personne n’est à mesure de le dire. Pour l’instant, le chef du gouvernement de la transition continue lui-même les visites avec les voisins. Le temps presse pourtant pour les populations surtout que les autorités n’ont pas la volonté de se faire appuyer par les troupes onusiennes de la CEDEAO.

LIENS PROMOTIONNELS