Des ministres qui boudent le Conseil des ministres

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Publié le lundi 14 mars 2022 | L’Inter de Bamako

© aBamako.com par A.S
Premier Conseil des Ministres du gouvernement Choguel K Maiga
Bamako le 16 juin 2021 Son Excellence Assimi Goïta a présidé le premier Conseil des ministres au palais de koulouba

Si réellement des ministres boudent le Conseil de ministres pourquoi ne pas sévir à l’heure de la refondation? C’est un mécontentement qui s’exprime. Selon nos investigations, il s’agit d’un représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de celui de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR).
Après le communiqué de la CMA sur l’application stricte de l’accord d’Alger, chose rejetée par les Assises nationales de la refondation (ANR), elle aurait demandé le retrait de ses deux (02) représentants du gouvernement. La CMA tient à la création de la ‘‘République de l’Azawad’’. Elle proclamera son indépendance, selon les murmures d’une certaine communauté internationale, le 6 avril prochain, appuyée en cela par la même communauté dite internationale. Qu’attend Assimi Goïta, président de la transition pour sévir?

Deux ministres rechignent le Conseil des ministres: manipulation ou diversion ?
Le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, joue-t-il à la manipulation ? Le jeu favori du président de la transition serait la manipulation. Deux (02) illustrations nous permettent de croire que c’est une pure manipulation des esprits des Maliens pour avoir ce qu’il recherche pour se maintenir au pouvoir. Comment comprendre que des ministres boudent le Conseil des ministres présidé par le président de la transition et que des sanctions ne tombent pas immédiatement?
Pour se débarrasser de Bah N’Daw et de Moctar Ouane, la junte a parlé de complot contre le régime. Pour avoir l’adhésion des fidèles de la grande mosquée de Bagadadji, on nous a parlé d’assassinat du président de la transition par un quidam dans la mosquée. Pour avoir aussi l’accord des Maliens qui sont réticents à l’ouverture du gouvernement et du Conseil national de la transition (CNT), on nous parle de ministres qui refusent de participer au Conseil de ministres. On peut tromper le peuple pendant un moment mais on ne peut pas continuer à tromper le peuple tout le temps. On a tout compris.

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