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Tamalat et Insinane : des civils et combattants du MSA massacrés par l’EIGS
Publié le lundi 14 mars 2022  |  Le challenger
Mali:
© AP par DR
Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali
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L’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) a massacré plusieurs civils et des combattants du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) à Tamalat et Insinane dans la région de Ménaka.

Un élu de la région de Ménaka, cité par l’AFP, a parlé de « plus d’une centaine de civils et de combattants tués mardi, mercredi et jeudi », à Tamalat et Insinane, deux localités situées dans la région de Ménaka, frontalière du Niger. « Une vingtaine de combattants du MSA et une quarantaine de civils » ont été tués dans ces incidents, a déclaré vendredi à l’AFP un responsable du MSA, Moussa Acharatoumane.

Toujours le MSA dans un communiqué, déclare que « des groupes terroristes s’acharnent sans distinction sur tout ce qui bouge (…) n’épargnant dans leur horreur ni femmes, ni enfants, ni vieillards provoquant une véritable hécatombe ». Des images d’enfants présentés comme les orphelins des personnes tuées ont inondé les réseaux sociaux, suscitant compassion et indignation.



Deux briques de chanvre indien devant le juge en Commune III

Incroyable mais vrai. Le mardi 8 mars 2022, un prisonnier présenté au tribunal de grande instance de la commune III a failli acheminer deux briques de chanvre indien à la maison d’arrêt de Bamako, n’eut été la vigilance des surveillants de prison qui l’accompagnaient. Un flagrant délit qui a été réprimé de plein fouet par le tribunal. Il écope cinq ans de prison ferme.

Pour arriver à ses fins, le prisonnier avait manifesté le besoin pressant d’aller aux toilettes. Mais en réalité, tout était fomenté afin de récupérer les deux briques miraculeusement déposées dans les toilettes publiques du tribunal. Après son coup, il a fallu la vigilance d’un surveillant qui a constaté l’aspect inhabituel des poches du prévenu. A l’issue de la fouille, les surveillants ont découvert la présence de deux briques de chanvre indien sur lui. Un flagrant délit que le tribunal n’a pas tardé à sanctionner. Il écope, avec son complice, de cinq ans de prison ferme.

Selon les informations rapportées par Ali24, le détenu était en mission au compte d’un autre, qui l’attendait tranquillement dans sa cellule à la MCA en attendant l’arrivée de son butin. Malheureusement, les hommes du régisseur de la MCA, Colonel Adama Guindo, n’avaient dit leur dernier mot. Ils ont prouvé que rien d’inhabituel ne peut leur échapper. Cette pratique a surpris beaucoup de personnes. Pourtant, les prisonniers sont prêts à tout pour arriver à bout de leur besoin. C’est pour cela que la vigilance des surveillants est très salutaire et encourageante dans ce qui s’est passé.

La brigade de gendarmerie de Kadiolo a mis la main sur les quatre braqueurs de Misséni

Dans la nuit 06 au 07 mars 2022, Mohamed Condé, chargé de la sécurité d’un chinois travaillant sur une mine artisanale à Misséni et trois de ses amis ont braqué leur patron. Ils ont dépouillé le chinois de la somme de neuf millions de FCFA. Au même moment, 600 g d’or ont disparu dans la nature. Informé, le commandant de la brigade de gendarmerie de Kadiolo, le Major Moussa Balla Sanou a mené des recherches qui ont permis de mettre la main sur la bande au niveau du poste de Zantiébougou et à l’entrée de Sikasso.

5 millions de francs CFA, 400g d’or, un pistolet artisanal, un fusil à pompe, des munitions et des couteaux ont été récupérés par les pandores de Kadiolo. Les trois individus qui bénéficient de la présomption d’innocence seront mis à la disposition du juge de paix à compétence étendue.

Vol au Lycée Privé Moderne (L-Primo), l’ex gardien des lieux aux arrêts

Dans la nuit du 27 au 28 février dernier, le lycée privé moderne a fait l’objet d’un vol avec effraction suivi d’un incendie volontaire. Le 28 février, le Proviseur de l’établissement informa le commissariat de police du 1er arrondissement de Kati. Immédiatement, le commissaire principal Sory Ibrahima Sangaré dépêcha une équipe sur place pour faire le constat.

De l’analyse de la scène du crime, les limiers du 1er arrondissement de Kati se sont rendus compte que le suspect a défoncé la fenêtre pour s’introduire dans le bureau. L’auteur du forfait semble connaître les lieux. Le tiroir du Proviseur était ouvert, 3 180 000 FCFA emportés par le voleur qui met le feu au bureau, plusieurs objets sont calcinés.

Les premiers soupçons ont été portés vers l’ancien gardien du lycée, Sari Coulibaly. Aussitôt mis sur cette piste, le commissaire principal Sory Ibrahima Sangaré mettra ses éléments au travail. Il est localisé le même jour dans un village à 40 km de Tominian. L’équipe d’enquête du 1er arrondissement parvient à le convaincre de revenir à Toubana, un village situé dans le cercle de Kati. C’est là où il fut cueilli par une équipe de la brigade de recherche.

Dans un premier temps, il nia les faits. Malheureusement, il a été rattrapé par certains indices. Le jour de son forfait, il a acheté une moto neuve à 500 000 FCFA. Aussi, il avait en sa possession la somme 100 000 FCFA. Coincé, il a finalement reconnu le vol et l’incendie du bureau du Proviseur du lycée privé moderne. Il justifie son crime par un désir de vengeance à l’égard du Proviseur qui l’a licencié après six (6) ans de service.

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