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Levée des restrictions COVID en Arabie Saoudite : La position des agences de voyages maliennes
Publié le lundi 14 mars 2022  |  Arc en Ciel
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Des Agences de voyages du Mali après s’être félicité de la levée des restrictions liées à la Covid, disent être prêtes pour l’organisation du Hadj 2022 si jamais l’Arabie Saoudite ordonnait la tenue du Hadj 2022.

L’Arabie saoudite a annoncé la semaine dernière « la levée de la plupart des restrictions liées à la pandémie de Covid-19, en dispensant notamment les voyageurs vaccinés de « quarantaine ou de tests de dépistage », une mesure qui devra faciliter le pèlerinage musulman à La Mecque.

Cité par l’agence de presse officielle SPA, un responsable du ministère de l’Intérieur a affirmé que « le port du masque ne sera plus obligatoire à l’extérieur et la distanciation sociale ne sera plus exigée dans les espaces publics, y compris dans les mosquées ». Le port du masque reste toutefois obligatoire dans les lieux clos.

Même à trois mois de la tenue du Hadj, la nouvelle a été très bien accueillie au sein des agences de voyages au Mali. Un responsable d’une Agence de voyage qui suit de très près l’évolution de la Covid et les mesures restrictives qui l’entourent, que nous avons joint au téléphone, estime que c’est une très bonne nouvelle de procéder à la levée des restrictions liées à la Covid. Une bonne nouvelle en ce sens que le pèlerinage 2020-2021 n’a pas été ouvert aux pays exceptés les résidents d’Arabie Saoudite. Une telle situation aux dires de notre interlocuteur, responsable d’Agence de voyage, est de nature à impacter considérablement sur leurs activités. Pour lui, avec ces mesures, il y a lieu d’espérer sur la tenue du Hadj 2022 dans son ancien format. Faut-il rappeler qu’avec la pandémie, seuls 60 000 Saoudiens et étrangers résidant dans le royaume et vaccinés avaient été autorisés à y participer en 2021, alors qu’ils étaient quelque 2,5 millions de fidèles à le faire en 2019, avant la pandémie.

« Si jamais, l’Arabie Saoudite décidait d’organiser le Hadj 2022, nous, agences de voyages au Mali, nous sommes prêtes », a laissé entendre M. K. Et d’ajouter que depuis deux ans, les agences de voyage du Mali sont en plein dans l’organisation du pèlerinage étant donné que beaucoup ont déjà fait des passeports pour des futurs pèlerins qui ont payé les frais liés au pèlerinage et qui n’ont pas pu partir à cause des restrictions. « Nous avons déjà fait des réservations d’hôtels et de restauration. Nous sommes très avancés dans l’organisation. Nous avons organisé la UMRA dans de très bonnes conditions, il n’y a pas de raison que nous ne parvenions pas à faire de même pour le Hadj ».

La seule inconnue sera le nombre de pèlerins qui sera mis à disposition, c’est-à-dire le quota attribué aux agences de voyages par les autorités du pays. Des agences de voyages ont déjà encaissés, payés les frais d’hôtels et de restauration au niveau de leurs partenaires saoudiens depuis un ou deux ans sans savoir le nombre de pèlerins qui seront mis à leur disposition. C’est bien sur ce plan, que la Commission d’organisation nationale doit travailler à faire le distinguo.

Cette inquiétude des agences de voyages se justifie dans la mesure où dans notre pays, pour avoir un nombre important de personnes de la part de la Commission d’organisation, il faut soit faire un retour à la Commission soit avoir des affinités avec les organisateurs. Toutes choses qui handicapent certaines agences de voyages malgré leurs expertises dans le domaine.

Au nom du Malikura tant prôné par les Maliens, le ministère des Affaires Religieuses et du Culture doit veiller à ce que la clé de répartition entre les agences de voyages privées soit équitable. Dans un passé récent, c’est une véritable mafia qui s’invitait quand il s’agit de donner des quotas.

Notons que les deux principaux lieux saints de l’islam, la Mecque et Médine, ont également levé l’exigence de présenter un test de dépistage négatif aux voyageurs vaccinés, ainsi que l’obligation de s’isoler à leur arrivée.



Mohamed Keita
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