France Football a annoncé vendredi dernier, une véritable révolution concernant le mode de désignation du Ballon d’Or. Le magazine a notamment expliqué que la taille du jury va être revue drastiquement à la baisse puisque seuls les 100 pays les mieux classés au classement FIFA disposeront désormais d’un journaliste autorisé à voter.
Si on prend en compte le classement FIFA du mois dernier, cela signifierait à l’instant T que seuls 21 journalistes africains seraient autorisés à voter lors de la prochaine édition (voir la liste ci-dessous) contre une cinquantaine auparavant. Bien sûr, ce nombre va évoluer d’ici-là puisque des pays comme Madagascar (102e), le Kenya (103e), et la Sierra Leone (107e) peuvent par exemple intégrer le Top 100 mondial pendant que d’autres en sortiront.
Pour justifier cette décision, FF a estimé qu’il existe une sorte de lien de causalité entre la pertinence du vote du journaliste et le classement FIFA du pays d’où il vient. L’hebdomadaire a ainsi décrit les «petits pays» comme «ceux qui n’ont ni une grosse culture foot naturelle ni une légitimité historique et des accès pas toujours évidents aux images des principales compétitions». Une décision qui fera forcément polémique…
Les 21 pays africains autorisés à avoir un journaliste votant (mars 2022) : Sénégal (18è au niveau mondial), Maroc (24è), Nigeria (32è), Egypte (34è), Tunisie (36è), Cameroun (38è), Algérie (43è), Mali (48è), Côte d’Ivoire (51è), Burkina Faso (56è), Ghana (61è), RD Congo (66è), Afrique du Sud (68è), Cap-Vert (73è), Guinée (81è), Gabon (82è), Bénin (83è), Ouganda (84è), Zambie (88è), Congo (97è), Guinée équatoriale (99è).