Me Cheick Oumar Konaré sur Africable Télévision : « Le Premier ministre n’a pas démérité de la nation… »

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Publié le mercredi 16 mars 2022 | Le Pays

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Cérémonie d`installation officielle des membres de la commission nationale d`organisation des assises nationales de la refondation
Bamako, le 28 octobre 2021. Le Premier ministre, Choguel Maïga, a présidé la cérémonie d`installation officielle des membres de la commission nationale d`organisation des assises nationales de la refondation au CICB

L’avocat Cheick Oumar Konaré s’est prononcé, lors du débat politique de Africable télévision, le dimanche dernier sur les rumeurs de la démission du premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Ces rumeurs sont propagées, selon lui, par ceux-là qui étaient opposés à la nomination de l’ingénieur télécoms à la tête de l’exécutif.

La semaine dernière, l’éviction du Dr Choguel Kokalla Maïga à son poste de premier ministre a dominé l’actualité. Ces rumeurs ont été largement commentés. Chacun a donné son avis. Pour l’avocat Cheick Oumar Konaré, ce sont ceux qui se sont opposés à la nomination du Dr Choguel Kokalla Maïga comme premier ministre, qui sont à la base des rumeurs sur sa démission. Or, argumente-t-il, est rentré dans l’histoire à travers ses gestes et dires. « Le Premier ministre n’a pas démérité de la nation. L’élan qu’il a donné à la nation a plu à tout le pays. Il est déjà entré dans l’histoire », a argumenté l’ancien journaliste.

A en croire Me Konaré, ceux qui en veulent au premier ministre, le combattent parce que tout simplement qu’il n’a pas la même philosophie politique qu’eux. « Choguel a toujours revendiqué l’héritage du général Moussa TRAORÉ. Le MPR, c’est l’héritage de Moussa Traoré », soutient-il avant d’ajouter que « ceux qui ne veulent pas qu’il soit là, souhaitent qu’il parte ».

Pour Me Konaré, les ANR qualifiées des assises de Choguel, sont à l’origine de l’ouverture actuelle non seulement au niveau du gouvernement mais aussi au niveau du CNT. Il a profité de l’occasion pour lancer les pierres dans le jardin de certains Maliens. « L’ouverture au Mali, ça signifie simplement donner à manger aux gens, c’est tout. Tant qu’ils n’auront pas à manger, ils ne feront pas la paix », a-t-il dit.

B. Guindo

Source: Le Pays- Mali

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