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Ciment : Débats sur le prix
Publié le mercredi 16 mars 2022  |  Mali Tribune
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© Autre presse par DR
Le ciment
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Face à la hausse du prix du ciment, le gouvernement a rencontré la semaine dernière, les acteurs de première ligne de ce produit de grande consommation pour pouvoir réajuster sans pour autant casser la cadence de la production.



Esseulé par les pays de la Cédéao, le Mali ressent indéniablement les effets de l’embargo. Parmi les secteurs les plus durement frappés, il y a celui du BTP avec son lot de rupture de stocks et d’augmentation de prix. Conscient de la difficile situation qui prévaut, le gouvernement a entrepris des démarches avec les acteurs concernés afin de trouver une solution.

C’est ainsi que le ministre de l’Industrie et du Commerce a tenu une rencontre avec la chaine de production et de distribution du ciment à savoir les industriels, les grossistes et ainsi que les distributeurs. Selon le département de l’Industrie et du Commerce, l’objectif visé à travers cette rencontre était de « ramener le prix du ciment à la baisse et trouver un équilibre ».

Pour les grossistes, les difficultés du moment sont entre autres, la rupture de stocks, l’augmentation des frais de manutention consécutive à l’embargo, la hausse du prix des papiers d’emballage et de certaines matières premières intervenant dans la production.

Quant aux producteurs dont Ciment et Matériaux du Mali, Diamond Ciment, et Ciments d’Afrique qui ont pris part à la rencontre, ils ont sollicité le gouvernement, à travers leur interlocuteur, le ministre Mahmoud Ould Mohamed, en vue de pouvoir maintenir le rythme de la production sans augmenter le prix de la tonne qui avoisine les 120 000 F CFA.

Alassane Cissouma

Victime collatérale

A l’occasion de sa session ordinaire du mercredi 9 mars, le Conseil des ministres a procédé à plusieurs nominations dont des ambassadeurs. A Téhéran, en République Islamique d’Iran, c’est Mohamed Maïga, conseiller des Affaires étrangères, qui a été nommé tandis que son collège Bakary Coulibaly a été envoyé à Pretoria en Afrique du Sud.

Au niveau du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Directeur général de l’Office malien de l’Habitat n’a pas pu résister à la vague de contestations autour de la liste des bénéficiaires des Logements sociaux. Face au tollé suscité et malgré l’annulation de la décision d’attribution par le Chef de l’Etat, Sékou Demba a été démis de ses fonctions et remplacé par Issa Seydou Sissoko, Ingénieur des Constructions civiles.

Les photographes oubliés

Après le secteur du BTP avec la hausse du prix du ciment et celui de l’hydrocarbure avec la panne sèche dans beaucoup de stations-services, la vitrerie connait, à son tour, des ruptures de stocks. En effet, en cette veille du mois de ramadan où les mariages sont légion, beaucoup de photographes se plaignent d’un sérieux manque de matériel de travail. Ils dénoncent le plus souvent la rareté de vitre pour cadrer les photos de mariage commandées par les jeunes couples. Cette rupture de stocks imputable, à leurs dires, aux sanctions de la Cédéao constitue un gros manque à gagner à quelques jours de l’un des mois les plus chers au Mali.

Des patrouilles conjointes avec les Mauritaniens

Survenue sur le territoire malien depuis plusieurs jours, la disparition de citoyens mauritaniens continue de défrayer la chronique. Face à l’ampleur de l’évènement, une forte délégation, conduite par le ministre des Affaires étrangères a séjourné du 11 au 12 mars à Nouakchott. Dans la capitale mauritanienne, le chef de la diplomatie malienne a eu des échanges constructifs avec les autorités locales dont le ministre de la Défense. A l’issue des échanges, Maliens et Mauritaniens ont convenu de la mise en place d’une Mission conjointe ad ‘hoc. Elle sera chargée de faire la lumière sur les derniers évènements dont le ou les auteurs seront punis conformément à la loi. Aussi, les deux parties ont décidé d’organiser des patrouilles conjointes le long de la bande frontalière, de mettre en place un cadre de concertation, de mutualisation et de partage d’information afin de prévenir de tels évènements.


Source: Mali Tribune
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