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Crise au Mali: un ministre burkinabé en visite à Alger, le "dialogue politique" toujours privilégié
Publié le mercredi 27 juin 2012   |  AFP


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© AFP
Des émissaires ouest-africains à Bamako pour dialoguer avec l`ex-junte
Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et Adama Bictogo, ministre ivoirien de l`Intégration africaine


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Djibril Bassolé, ministre des Affaires
étrangères du Burkina Faso, pays chargé par les pays d`Afrique de l`Ouest
d`une médiation au Mali, s`est prononcé mercredi à Alger pour le "dialogue
politique" au Mali tout en n`excluant pas "l`option militaire".
"J`ai été envoyé en Algérie au nom de la médiation de la Cédéao (Communauté
économique des Etats d`Afrique de l`Ouest) pour travailler avec les autorités
algériennes sur les meilleures voies pour aider le Mali à sortir de sa crise",
a déclaré M. Bassolé à l`issue d`une séance de travail avec le ministre
délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
"Nous sommes tombés d`accord pour privilégier le dialogue politique",
a-t-il expliqué, mais "l`option militaire n`est pas exclue pour mettre fin à
la crise malienne", a-t-il ajouté, cité par l`agence APS, en précisant que
cette éventualité devait "absolument s`adapter à l`évolution du processus
politique".
La concertation "permanente" avec l`Algérie, frontalière avec ce pays en
conflit interne depuis mars, est "absolument nécessaire" pour régler la crise
malienne, selon M. Bassolé, qui s`est également entretenu avec son homologue
algérien Mourad Medelci.
Evoquant la convergence de vues entre Alger et Ouagadougou sur "l`urgence
de travailler ensemble pour un retour rapide de la stabilité au Mali", M.
Messahel a rappelé la position de son pays: régler la crise par "la voie du
dialogue et la négociation", et permettre aux Maliens de "gérer l`avenir de
leur pays dans le cadre de leur intégrité territoriale".
"Nous agirons à la demande des Maliens comme nous l`avons toujours fait",
a-t-il assuré, ajoutant que l`Algérie "va accompagner les efforts du
gouvernement malien pour l`encourager tout en recherchant le meilleur dialogue
avec les acteurs du nord du Mali".
"Nous faisons toujours la distinction entre les populations du nord du Mali
et le terrorisme et le crime organisé. Sur ces questions-là, il n`y a pas
d`équivoque", a souligné M. Messahel.
Une délégation du collectif des ressortissants du Nord du mali (Coren)
séjourne actuellement à Alger, selon des membres de ce collectif, et ceci
alors que des affrontements entre rebelles touareg et islamistes ont éclaté
mercredi dans le nord malien.
Cette région est contrôlée depuis bientôt trois mois par des groupes armés
aux objectifs divergents, islamistes et touaregs indépendantistes.
L`Algérie a reçu des derniers mois nombre de responsables touareg et
maliens, dont le Premier ministre de transition Cheikh Modibo Diarra le 13
juin dernier.
Le Mali, l`Algérie et le Burkina Faso ont toujours affirmé jusqu`à présent
qu`il fallait exclure l`option militaire.
Lundi, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu l`envoyé spécial
de l`Ivoirien Alassane Ouattara, chef en exercice de la Cédéao.
L`Algérie avait parrainé en juillet 2006 un accord de paix dans la région
de Kidal (nord-est du Mali) conclu entre l`aile politique de la rébellion
touareg de l`époque et le gouvernement malien.
La situation dans ce pays devait par ailleurs occuper une partie des trois
jours de réunion du Comité international des services de renseignement et de
sécurité africains (Cissa), dont la 9e session s`est ouverte mardi soir à
Alger.
Le président de la Commission de l`Union africaine Jean Ping, présent à
cette réunion, a eu des entretiens mardi soir avec M. Messahel en marge des
travaux.
sd-bmk/hba

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