La Gestion des déchets à Bamako et environs était au cœur d’un conseil restreint à Koulouba, le lundi 14 mars 2022. Une occasion pour le ministre en charge de l’environnement, de l’Assainissement et du développement durable Modibo Keita d’annoncer la nécessité de faire recours à un nouvel opérateur pour la gestion des déchets à Bamako aux termes du contrat de Ozone Mali.
Le conseil restreint de cabinet du 14 mars 2022 a été présidée par le premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga en présence de plusieurs autres membres du gouvernement.
Premier concerné du mot d’ordre du jour, le ministre Modibo Koné a rassuré que « des dispositions vont être prises très rapidement pour lancer un appel d’offres pour le recrutement d’un nouvel opérateur … pour faire ce travail à la fin du contrat de Ozone », a-t-il indiqué et de rassurer que la priorité sera donnée aux entreprises nationales qui ont les moyens de le faire. Le ministre a, en effet, regretté que l’opérateur Ozone n’ait pas été en mesure de combler les attentes à l’égard de son service, car selon lui, la ville de Bamako reste toujours sale. Selon lui, la société de l’Ozone n’a pas respecté son engagement signé dans le contrat, notamment en termes de réalisation des caniveaux, des balayages des rues et le transport des déchets. C’est pourquoi, souligne le ministre que son département fera en sorte que les dispositions pertinentes prises soient afin que le constat fait dans le déroulement du contrat de l’Ozone ne soit plus fait au Mali. « C’est pourquoi nous avons revisité le contrat de l’Ozone qui est chargée de rendre Bamako propre » rappelé-t-il tout en ajoutant qu’une solution idoine sera souhaitable dans de meilleurs délais. Par ailleurs, le ministre n’a pas manqué de manifester son attachement à ce qu’un modèle financier soit adopté pour que le financement du traitement des déchets puisse être refinancé par les populations, elles-mêmes, ainsi que les poubelles jusqu’à la décharge finale.
Selon lui, la même dynamique idoine doit s’exercer au niveau des dépôts de transit, qui constituent aujourd’hui, un goulot d’étranglement dans le district de Bamako et ses environs. Mais à ce niveau, le ministre a mis l’accent sur celle de Noumoubougou qui doit être finalisé par les moyens de l’Etat. Il a émis des dispositions pour que les ordures qui arrivent au niveau des dépôts de transit puissent être évacuées dans 24h qui suivent ce dépôt.