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Le fleuve NIGER en danger Le Réseau National des Journalistes et Communicateurs pour l’Environnement et le Développement Durable tire sur la sonnette d’alarme
Publié le vendredi 18 mars 2022  |  L’Indépendant
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À l’occasion de la Journée Internationale d’action contre les barrages et pour les rivières, l’eau et la vie, célébrée le 14 mars de chaque année, le Réseau National des Journalistes et Communicateurs pour l’Environnement et le Développement Durable (RNJCEDD) a animé une conférence de presse à la Maison des jeunes de Bamako. Lors de la rencontre, les responsables du Réseau ont alerté sur les dangers qui guettent le fleuve Niger et déploré les impacts négatifs du barrage de Sélingué.





Le constat est alarmant ! Long de 4.200 kilomètres, faisant de lui le plus grand fleuve d’Afrique de l’Ouest, le Niger, qui travers notre pays sur 1.700 Kilomètres, se meurt à petit feu. La pollution multiforme, l’ensablement, l’occupation anarchique et illégale des berges du fleuve sont, entre autres, des facteurs menaçant cette précieuse ressource.

C’est au regard de cette préoccupante situation que Le Réseau National des Journalistes et Communicateurs pour l’Environnement et le Développement Durable (RNJCEDD) a, une fois de plus, tiré sur la sonnette d’alarme, demandant une plus grande réaction des autorités du pays.

Dans son intervention, le président du RNJCEDD, Cheick Amadou Dia, a indiqué que la protection de l’environnement est un devoir pour tous les citoyens et qu’il est grand temps de prendre au sérieux la menace qui plane sur le fleuve Niger. » Nos cours d’eau sont dans une situation catastrophique. L’eau du fleuve que nous consommons est infestée de toute sorte de pollutions. Le dragage, qui est une pratique nuisible pour les espèces aquatiques, est monnaie courante et s’opère jusqu’aux portes de Bamako « , a-t-il regretté.

Appuyant ces propos, le Vice-président du Réseau, Ibrahima Dionkoloni Coulibaly dira que cette Journée internationale est une occasion d’appuyer la sensibilisation à travers la diffusion de bonnes informations. Pour lui, le Réseau ne ménagera aucun effort pour que la protection de l’environnement et des cours d’eau, en particulier, soit au cœur des actions gouvernementales.

Le barrage de Sélingué, ‘‘un désastre écologique »

Instituée depuis 1997, la Journée du 14 mars est également une occasion de mener des réflexions sur l’utilité et l’impact des barrages hydrauliques. A cet égard, le Réseau National des Journalistes et Communicateurs pour l’Environnement et le Développement Durable s’interroge sur la nécessité de maintenir en l’état le barrage de Sélingué, qui »ne donne pas les résultats escomptés ». Erigé depuis 1976, » le barrage hydroélectrique de Sélingué peine à satisfaire les besoins d’eau et d’électricité. Les pêcheurs et les agriculteurs à Sélingué demeurent dans la précarité malgré l’apport de ce barrage. C’est pourquoi nos autorités devraient envisager le démantèlement de cette infrastructure, qui obstrue le cours normal du fleuve et impacte négativement sur la vie des espèces aquatiques « , a-t-il interpellé.

Moussa B.Sidibé

Source: L’Indépendant
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