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Football Malien: Les démons de l’exclusion à l’œuvre
Publié le samedi 19 mars 2022  |  Les Echos
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.
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Les textes « unique » donnés par la Fémafoot relatifs aux statuts des Ligues régionales de foot, sont annoncés cette fin de semaine pour être voter. Une manœuvre qualifiée au dessein d’exclure des présidents connus et acceptés par leurs régions. A quelques jours du rendez-vous important de la vie de notre football. C’est le moment choisi par un cercle au sein de la Fémafoot pour inviter les membres au vote des articles et statuts relatifs des Ligues régionales, dans le seul but d’exclure, les présidents connus et acceptés. D’abord les statuts des Ligues doivent être conformes à ceux de la Fémafoot. Et chaque région a ses particularités. C’est vrai dans le foot en général, chaque Ligue doit obéïr aux statuts généraux de la Fémafoot, mais chaque Ligue à ses statuts en tenant compte des particularités de chaque région.Pour ce faire, primo, on ne peut pas faire un statut standard qui s’applique à toutes les Ligues, d’autant plus que toutes les régions n’ont pas les mêmes réalités.Secundo, les articles des statuts qui disent « pour être président d’une Ligue, il faut résider dans le chef-lieu de région ou dans la région », c’est aberrant et c’est unique en son genre. Ces statuts sont faits pour empêcher les présidents des Ligues qui font du bon boulot et les empêcher d’être dans le foot. Donc c’est fait à dessein et dans le seul but d’exclure pour laisser place à des gens Beni oui-oui qui ne s’opposent pas à eux.

Il est extrêmement important que ces articles qui ne visent rien que les intérêts sordides de l’actuel comité exécutif de la Fémafoot, et nous pensons qu’il faut purement et simplement les rejeter. Rejeter les articles et statuts en question et allez à ceux qui rassemblent et qui vont dans le sens du développement de notre football. Rejeter également les statuts en question. Parce qu’ils ne tiennent pas comptent du contexte actuel d’un pays en voie pour réunir ses fils et mieux, ne sont pas conforme à la réalité du terrain, donc des régions.C’est simplement une volonté de liquider (éliminé), les présidents des Ligues actives ( du terroir) qui refusent de soutenir le faux et au motif qu’ils doivent résider dans leur chef-lieu de région. Le président de la Caf, Patrice Motsepe ne vit pas au Caire ou encore celui de la Fifa, Gianni Infantino à Zurich. Pourquoi tenter d’adopter des statuts contre des présidents qui sont du terroir, connus et acceptés de leurs régions. Pourquoi la Fémafoot tente un truc qui divise le pays au moment où elle prône l’unité et le cœur des esprits autour du foot ?A l’heure du numérique, encore au 21è siècle, a-t-on besoin d’être à son chef-lieu de région pour gérer les affaires telles du foot. L’apparition du Covid-19, a prouvé qu’on n’a pas besoin de se réunir pour travailler et mieux à prouver qu’à distance le travail est bien utile.Pourquoi la Fédération malienne de football veut s’immiscer dans la présence des présidents des Ligues dans leurs chef-lieu de région ? Qu’on soit à Kidal ou Kayes, on peut bien gérer et prendre des décisions

. Les dernières grandes décisions du football tout court, ont été prise à distance. Nous pensons que ces articles et statuts sont annoncés pour exclure des présidents connus et acceptés par leurs régions.

Des statuts en déphasage des réalités du terrain de chaque région. Alors pourquoi ou dire si Kidal ou Ségou ne sont pas du Mali.En clair, des articles et statuts qui favorisent les intérêts d’un groupuscule, un cercle bien défini et qui peut bien empêcher le développement du foot national, notamment dans les régions. A cette allure, difficile de faire « Mali Kura »Le chef de l’Etat, colonel Assimi Goïta ouvre les yeux et vous êtes interpellés face à cette manœuvre de division au sein de notre football qui à quelques jours du match aller des Aigles pour les barrages du Mondial, nous osons à plus besoin d’unir que de de diviser. A suivre donc

Boubacar Diakité Sarr
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