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A partir du 25 mars prochain : Le cadre d’échange exige, de nouveau, l’installation d’une nouvelle transition
Publié le lundi 21 mars 2022  |  Le Pays
Conférence
© aBamako.com par MS
Conférence de presse du cadre d`échange des partis et regroupements de partis politiques
Bamako, le 11 décembre 2021 le cadre d`échange des partis et regroupements de partis politiques a tenu à la maison des aînés une conférence de presse
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Le cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a tenu, samedi 19 mars 2022, une conférence de presse au Centre Djoliba de Bamako. Objectif : proposé un plan de sortie de crise la levée des sanctions prises par les chefs d’État de la CEDEAO à l’encontre du Mali. C’était sous la présidence du président du Cadre, Modibo Soumano.


C’était dans la salle de conférence du Centre Djoliba de Bamako que les responsables du Cadre d’Échange des partis et regroupements politiques pour une Transition réussie se sont donnés rendez-vous devant la presse. Outre les hommes de médias, plusieurs militants et sympathisants ont également effectué le déplacement pour suivre cette conférence.

Comme à l’accoutumé, les responsables du Cadre ont encore accusé les autorités actuelles de la Transition de confisquer le pouvoir. Dans la déclaration lue par l’ancien ministre Amadou Koita, le Cadre indique que « dix-huit mois est le délai sur lequel le Mali s’est entendu avec les partenaires pour un retour à l’ordre constitutionnel normal ». Selon Amadou Koita, la Transition actuelle s’adosse à une feuille et surtout à la charte de la Transition qui a été adopté de façon consensuelle et participative par l’ensemble des forces vives de la nation. « Une charte qui fixe le délai de la Transition à 18 mois », indique-t-il.

Pour cela, le Cadre « exige la mise en place, à compter du 25 mars 2022, une nouvelle Transition avec la mise en place d’un nouveau Conseil National de Transition et d’un nouveau Gouvernement de mission conduit par un Premier ministre non partisan ».

Par ailleurs, le cadre dit constaté également que les violations des libertés fondamentales sont devenues la règle de la gouvernance actuelle. Ses responsables dénoncent des arrestations arbitraires et les règlements de comptes politiques orchestrés, selon eux, par les tenants du pouvoir actuel.

En effet, le cadre se dit réservé le droit d’user de tous les moyens légaux pour défendre la Constitution et République, si toutefois, d’ici le 25 mars, la situation politique « déplorable » ne changeait. Car, selon Amadou Koita, une transition ne pourra pas être « une Transition à durée indéterminée ».

Selon le président du Cadre Modibo Soumano, le Cadre peut permettre la levée des sanctions contre le Mali, en seulement 24 heures. Car, dit-il, « les meilleurs alliés des tenants du pouvoir d’aujourd’hui se retrouvent au sein du Cadre ». Cependant, le Cadre a salué la montée en puissance des Forces Armées Maliennes.

Ibrahim Djitteye

Source: Le Pays- Mali

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