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Modibo Keïta, premier président bâtisseur d’usines
Publié le lundi 21 mars 2022  |  L’Inter de Bamako
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© AFP par Byline
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Quand on connaît le Mali et la limite de ses ressources, on saisit très bien les raisons pour lesquelles le régime de Modibo Keïta ne voulait pas d’un système de développement qui laisserait une catégorie de citoyens organiser l’exploitation des autres. D’où la création d’usines pour donner le travail à beaucoup de concitoyens. Avec les Programmes d’ajustement structurels (phase 1 et 2) compris, entre 1984 et 1987. Le marché du travail est déprimé.
Les Programmes d’ajustement structurels ont fermé toutes les sociétés et entreprises d’État au Mali. Un calme apparent règne aujourd’hui après des années de turbulences, de révoltes. À ces irrégularités de gestion s’ajoutent malheureusement les conséquences des politiques d’austérité de Fond monétaire international (FMI), de la corruption et du clientélisme politique. Les politiques d’austérité n’avaient pas été balancées par le développement du réseau d’entreprises privées.
Ainsi, elles ont accru le gaspillage de ressources notamment du fait de la réduction des effectifs et du stoppage des recrutements ou de création de nouvelles entreprises publiques. Les plus jeunes ont perdu leurs repères que symbolisait la réussite de leurs aînés. Leur désespérance est quasi générale et la délicatesse de la situation actuelle contribue à la consolider. Ce sentiment d’amertume se lit à travers la réponse d’un élève en classe de 9ème à son père qui lui reproche de s’intéresser plus au football qu’à l’école.
«Papa laisses-moi tranquille avec ton école. Désormais, je sais lire et écrire, comprendre. Cela me suffit largement pour m’informer sur le monde. Quant à mon soi-disant avenir, il est foutu. Je cherche plutôt à apprendre un petit métier que de continuer à aller à l’école. Il n’y a plus d’avenir sur ce plan».



Obstruction du lit du fleuve Djoliba à Bamako: Où sont passées les autorités ?
Qui obstrue le lit du fleuve Djoliba à Bamako ? Le Niger est l’un des plus grands fleuves d’Afrique; d’une longueur de 4 200 km, dont 1700 au Mali, il draine un bassin de 1 500 000 km2. Appelé Djoliba (le Grand Fleuve) dans son cours supérieur, le Niger reçoit sur sa rive droite, aux environs de Kangaba, le Sankarani grossi du Ouassouloubalé. Puis, il emprunte jusqu’à Koulikoro une étroite vallée rocheuse barrée par les rapides de Sotuba (Bamako).
Après Koulikoro, la vallée s’élargit, les collines s’atténuent et se raréfient pour faire place à une vaste cuvette alluviale.
De Ségou à Kabara, le fleuve coule dans une plaine à faible pente qui, lors des crues, prend l’aspect d’une véritable mer intérieure parsemée de buttes verdoyantes (toguérés): le Delta intérieur.
À Mopti, le Niger reçoit un affluent long de 900 km, le Bani dont la principale branche, le Bagoé venant de Cote d’Ivoire, est grossi du Bafing.
Dans la région de Dioïla, il reçoit sur sa rive gauche le Baoulé grossi du Degoé et du Bafing: un peu plus en aval, le principal affluent est le Banifing que grossissent le Groumbo et le Lotio. A Diafarabé, le Niger se divise. La branche occidentale, le Diaka, rejoint le lac Débo et la branche orientale, l’Issaka, va à l’encontre du Bani à Mopti. Ces deux (02) fleuves jouent un rôle essentiel dans la géographie et l’économie nationale (agriculture inondée et de décrue, pèche, mouvements pastoraux). De là à laisser disparaître cette sève nourricière, c’est une démission politique. Quand le fleuve Djoliba disparait, le Mali disparait. Les 1 700 km nourrissent et font vivre les localités que le fleuve traverse.

Transition au Mali: le colonel Assimi Goïta, otage de son entourage
Pris en otage par l’armée et sous la pression bien orchestrée de son entourage, le colonel Assimi Goïta, président de la transition, tarde à sortir le Mali des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’armée s’est accaparée du pouvoir et quant à l’entourage du président, il se donne plein pouvoir. Les récentes nominations en sont des illustrations patentes du népotisme. Du coup, discrédité et rejeté par le peuple, il veut sortir de sa poche un nouveau gouvernement prétendu de réconciliation nationale avec le retour en force des barons corrompus des anciens régimes. L’année 2022 voit s’installer dans tout le pays un climat permanent de violence, d’insécurité et de terrorisme.
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