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La mauvaise foi de la CEDEAO
Publié le lundi 21 mars 2022  |  Maliafrique
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© Autre presse par DR
Le Médiateur de la CEDEAO à la rencontre des membres du gouvernement
Bamako, le 24 février 2022. Encore en mission au Mali, le Médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, l`ancien président du Nigéria, Goodluck Jonathan, a rencontré à Koulouba le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale ainsi que d`autres membres du gouvernement.
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Depuis plus de 2 ans, les innombrables missions du médiateur de la CEDEAO se suivent et ressemblent : elles n’ont pas eu la chance de prospérer…



La dernière mission du célèbre médiateur a encore échoué, du moins du point de vue des Maliens…

Mais la mission obéi aux instructions du Grand Maître Macron données au Petit Esclave Akufo… comme annoncé lors de sa conférence de presse du jeudi 17 mars !

Pourtant, le communiqué N°024 du Gouvernement du Mali nous apprend que les autorités maliennes, après forces argumentions, ont lâché du lest en abaissant progressivement leurs prétentions à 36 mois, puis à 29 mois et enfin à 24 mois.

Mais la loge à la solde du Grand Maître Macron y a opposé une fin de non recevoir !

La CEDEAO a justifié son refus, dans son communiqué du 20 mars 2022, par sa ‘’_volonté de soutenir le Mali dans la réalisation des aspirations de son peuple à la paix, à la bonne gouvernance et au progrès_’’

Le Peuple Malien la remercie pour sa magnanimité, mais n’est pas crédule.

La CEDEAO a-t-elle jamais consulté le Peuple Malien pour connaître ses aspirations ?

De quel droit s’arroge-t-elle le pouvoir de décider en lieu et place du Peuple Malien ?

Cependant, Grand Maître Macron n’en rate pas une pour dénoncer un double coup d’état au Mali.

D’après son argumentation, le second coup d’état ayant mis fin au premier en mai 2021, la transition aura duré 10 mois en ce mois de mars.

Les 24 mois récemment proposés conduiraient donc à une Transition de 34 mois… soit 2 mois de moins que les 36 accordés au Burkina Faso !

Nous nous réjouissons de la bonne fortune de nos frères burkinabés, tout en dénonçant vivement l’intrusion du Grand Maître Macron, spécialiste devant l’Eternel du ‘’2 poids, 2 mesures’’ !

Nous savons que les Chefs d’Etat de la CEDEAO, dans une grande majorité, ne partagent pas cette injustice.

Il est grand temps qu’ils s’en désolidarisent !

Les autorités maliennes, par leur ‘’_volonté de soutenir le Mali dans la réalisation des aspirations de son peuple à la paix, à la bonne gouvernance et au progrès_’’, ont montré leur bonne foi en baissant graduellement leur offre de 60 mois à 24 mois.

*La mauvaise foi est désormais dans le camp de la CEDEAO.*

Modibo Keita
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