Aile politique du Mouvement du 5 juin, Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), l’Alliance pour la Refondation du Mali (AR-Mali) était face à la presse le samedi 19 mars dernier. Objectif : réaffirmer son soutien à la transition et inviter la CEDEAO à lever les sanctions jugées illégales et inhumaines.
C’était sous l’égide de son président M. Modibo Koné, non moins Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, en présence d’autres membres comme Modibo Kadjoké, Mme Ascofaré OulématouTamboura, Pr.Arkory Ag Iknane, Oumar Diallo. S’y ajoutent, des membres du M5-RFP comme le ministre Ibrahim Ikassa Maïga, Coumba Yarressi, Kader Maïga.
Selon le président Modibo Koné, l’AR-Mali est un regroupement politique qui fait partie des entités formant le Mouvement du 5 juin. À l’en croire, l’AR-Mali s’inscrit, dans la dynamique d’une force de propositions et d’actions concrètes pour soutenir les chantiers de la refondation du Mali. « L’AR-Mali a pour objectif de contribuer à restaurer et refonder l’État du Mali ; de participer à toutes les échéances électorales ; de contribuer à rétablir la confiance entre les gouvernants, les gouvernés et la classe politique ; de promouvoir la citoyenneté, le civisme et le patriotisme ; de préserver les acquis démocratiques et le caractère laïc de la République, de contribuer à la paix et à la réconciliation des Maliens », explique-t-il.
Dans une déclaration liminaire lue par la 2ème vice-présidente de l’AR-Mali, Mme Ascofaré Oulématou Tamboura, l’AR-Mali s’est réjouie de la tenue des Assises Nationales de la Refondation (ANR), dont les résolutions déboucheront sur les Réformes politiques et institutionnelles, la création de l’Autorité indépendante de Gestion des Élections (AILE). « L’AR-Mali souhaite la mise en œuvre des conclusions issues de l’ANR », évoque-t-elle. Toujours selon la deuxième vice-présidente, l’AR-Mali constate avec enthousiasme la promotion de la bonne gouvernance à travers des actions engagées dans la lutte contre la corruption, l’impunité, la délinquance financière ; des réformes au niveau de la justice, l’adoption par le CNT du projet de modification de la charte de la transition et la montée en puissance de l’armée malienne, entre autres. Quant à M. Oumar Diallo, rapporteur de l’AR-Mali/M5-RFP, il a rendu publiques une batterie de motions spéciales de félicitation et de soutien aux autorités de la Transition. Toutefois, il a au nom de l’AR-Mali invité les maliens à l’union sacrée.
Répondant à la question relative à la durée de la transition de 12 à 16 mois proposé par la CEDEAO, le président répond en ces termes : « Nous avons été suffisamment clair. Nous avons dit que 13 à 16 c’est pour organiser les élections. Avant d’y aller nous voulons les réformes structurantes et aller aux élections car le Mali a souffert », a-t-il expliqué, avant de demander à la CEDEAO de lever les sanctions qu’il juge inhumaines et illégales. Mieux, il a profité de l’occasion pour lever le doute sur une quelconque récupération politique et sa présumée candidature aux prochaines élections.