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Tessit : calme « précaire », malgré la présence « remarquable » de l’armée
Publié le jeudi 24 mars 2022  |  studio tamani
Libération
© aBamako.com par A S
Libération des localités de Douentza et Gossi.
Les localités de Douentza et Gossi ont été libérées les 14 et 15 janvier 2013 par les forces armées française et malienne.
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Trois jours après l’attaque terroriste contre les forces armées maliennes à Tessit, certains habitants restent terrés chez eux. D’autres sont sur le point de quitter le village par peur des représailles affirment des sources locales.



Un calme précaire règne à Tessit ce mercredi matin, 72 heures après l’attaque terroriste qui a visé la base de l’armée lundi dernier. La population reste terrée chez elle, témoigne un habitant. « Avec la situation qui prévaut, vaquer à ses affaires est très risqué » dit-il. Sur place plusieurs sources confirment une présence remarquable de l’armée.

Dans un communiqué publié ce mardi soir, l’État-major général des armées a annoncé un nouveau bilan, suite à la double attaque contre les FAMa à Tessit région de Gao et à Boni région de Douentza. Selon l’Etat-major, 37 terroristes ont été neutralisés au lieu de 13 annoncé précédemment. Deux autres interpellés ainsi que des armes et munitions récupérées. Du côté de l’armée le bilan est passé de 4 à 16 morts, 18 blessés et des dégâts matériels enregistrés.

Le communiqué ajoute que des actions de reconnaissance offensives dans les sanctuaires terroristes ont été effectuées dans les régions de San, Koutiala, Bandiagra, Ségou, Tombouctou et Mopt. Elles ont permis de neutraliser une dizaine de terroristes. Onze autres suspects ont été transférés à la brigade d’investigation de lutte contre le terrorisme, Des motos et des vivres saisis.

« L’action militaire seule ne suffit pas »

« Les groupes terroristes sont des groupes résilients. » C’est du moins ce qu’affirment certains analystes des questions sécuritaires. Selon eux, l’action militaire seule ne suffit pas pour anéantir ces groupes armés dont les actions reposent sur la pose des engins explosifs et autres. Les opérations militaires doivent être accompagnées par le retour des services sociaux de base, disent-ils.

Source : Studio Tamani
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