Inauguré seulement le 11 février 2022, le tout-nouveau Commissariat de Sirakoro Méguétana, dirigé par le commissaire divisionnaire de police Fanpiémé Coulibaly, a réussi son baptême de feu à travers l’arrestation, le 15 mars dernier, de deux individus de nationalité guinéenne pour ” tentative d’escroquerie, fraude, détention de faux billets noirs “. De sources policières, le Commissariat a été informé de la présence suspecte dans la capitale malienne de deux individus de nationalité guinéenne en possession d’une importante quantité de “billets noirs”. Toujours selon nos sources, les deux suspects ont un complice malien, un commerçant au marché Dibidani. Et de poursuivre qu’ils ont tenté d’embarquer dans leur aventure un autre commerçant résident à Sirakoro Méguetana. Ainsi, le commissaire divisionnaire de police, Fanpiémé Coulibaly, a ordonné alors l’ouverture d’une enquête et un plan de traque en utilisant un appât. L’opération a été confiée au chef de la Brigade de recherches, Seydou Sanogo dit ” Paparé “.
Dans le cas présent, il fallait infiltrer le réseau des faussaires en faisant passer un des éléments pour un client, une opération qui a parfaitement réussi.
Les suspects ont été alors pris la main dans le sac à Sirakoro Meguetana, en possession de plusieurs billets noirs en coupures de 1 000, 2 000, 5 000 et 10 000 Fcfa. Pour continuer le processus de production des billets, il faut d’autres produits additifs et c’est en ce moment qu’intervient le complice malien. Ainsi, par des moyens détournés, il se présente comme le seul fournisseur de ces ingrédients très difficiles à acquérir en Guinée. Pour ce faire, le client doit payer une importante somme d’argent en vue d’acheter le produit afin que soit achevé le processus de lavage de tous les billets noirs en sa possession. Une fois attirée par l’appât du gain, la victime se laisse aller et paie le prix fort et ne les reverra jamais plus. Heureusement, pour les enquêteurs, cette fois- ci, les faussaires n’ont pas eu le temps de disparaitre parce qu’ils ont été appréhendés puis présentés au parquet, le lundi 21 mars, avant d’être placés sous mandat de dépôt.