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Mali-Cedeao :La porte du dialogue reste ouverte
Publié le lundi 28 mars 2022  |  L’Essor
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© aBamako.com
Visite du président de la CEDEAO au Mali
Bamako, le 17 octobre 2021. Dans le cadre du suivi de la transition en cours au Mali, le président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo- Addo, président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, a effectué un déplacement à Bamako pour une visite de travail.
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À l’issue du sommet de vendredi dernier à Accra, les dirigeants ouest-africains bien qu’ayant décidé de maintenir les sanctions contre notre pays, ont réitéré leur volonté de poursuivre les discussions en vue d’arriver à un compromis



Les chefs d’état de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) étaient réunis le vendredi dernier à Accra au Ghana pour examiner la situation politique dans notre pays, en Guinée et au Burkina Faso. Ils ont rejeté les 24 mois supplémentaires proposés par les autorités maliennes et maintenu les sanctions prises contre notre pays.

Ce sommet intervient après la visite du médiateur de l’organisation sous-régionale, Goodluck Jonathan dans notre capitale. Au cours de ce voyage, l’ancien président nigérian a été reçu par le chef de l’état, le colonel Assimi Goïta.

Il a aussi eu des discussions avec le gouvernement sur le chronogramme de la Transition. 

La partie malienne a ainsi soumis un chronogramme révisé relatif aux réformes politiques et institutionnelles ainsi que des actions détaillées concernant les élections avec un délai de 36 mois pour la Transition, a précisé le ministre Porte-parole du gouvernement dans un communiqué.

Le colonel Abdoulaye Maïga a déploré que cette proposition n’a pas été acceptée par le médiateur. à la suite d’échanges au terme desquels la pertinence des réformes a été reconnue par la Cedeao, le gouvernement a proposé un nouveau délai de 29 mois. 

Le colonel Assimi Goïta, dans un effort ultime visant à parvenir à un compromis réaliste et salutaire pour le Mali et la Cedeao, a ramené ce délai à 24 mois, a souligné le Porte-parole du gouvernement, tout en déplorant que cette proposition n’a pas également été acceptée par le médiateur. 

Après la visite de Goodluck Jonathan à Bamako, la Cedeao a annoncé un sommet extraordinaire des chefs d’état et de gouvernement pour le vendredi 25 mars à Accra auquel il a invité le président Goïta. Dans un communiqué publié par la suite, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a notifié à la commission de la Cedeao, les regrets du président de la Transition de ne pouvoir prendre part à la session extraordinaire de la conférence des chefs d’état et de gouvernement de la Cedeao. Toutefois, il a marqué sa disponibilité à interagir au cours de ladite session avec ses pairs par visioconférence sur tout point relatif à la situation au Mali. 


Mieux, le ministre Diop a porté à la connaissance de la commission qu’une délégation conduite par lui-même effectuera le déplacement pour la rencontre d’Accra pour y représenter la République du Mali. Mais à la veille du sommet, le ministre Diop a, dans un tweet, informé que suite aux consultations avec la Cedeao, il est retenu que le format du sommet est un huis clos entre chefs d’état. Dès lors, a-t-il conclu, la participation de la délégation ministérielle malienne n’était plus nécessaire. 

Ce sommet s’est donc tenu sans la délégation ministérielle qui devrait représenter le Mali. Malgré la bonne foi des autorités maliennes de trouver un compromis avec les chefs d’état de la sous-région, la Cedeao est restée sur sa position concernant notre pays. Dans le communiqué final publié à l’issue du sommet de vendredi, l’organisation communautaire a noté que lors de la dernière mission du médiateur du 18 au 20 mars, les autorités de la transition ont proposé un chronogramme de 24 mois, soit deux  ans en plus des 18 mois déjà écoulés. 

La conférence a regretté l’indisponibilité du président de la Transition à honorer en personne l’invitation qui lui a été faite de participer au sommet en vue de trouver une solution à la situation actuelle du Mali. 

Les chefs d’état ouest-africains ont engagé les autorités de la Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe de la Cedeao, de l’Union africaine et des Nations unies pour l’extension de la Transition tenant compte des activités nécessaires à l’organisation de l’élection présidentielle. Pour la Cedeao, ce délai complémentaire court à partir du 15 mars 2022. La conférence a décidé de l’envoi du médiateur pour poursuivre et finaliser les discussions avec les autorités de la Transition sur le chronogramme. 

La Cedeao a décidé de maintenir les sanctions prises le 9 janvier 2022, de poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord qui permettrait la levée progressive desdites sanctions. Ce sommet a lieu alors que la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) décidait de la suspension de l’exécution des sanctions prononcées par la conférence des chefs d’état de gouvernement de l’organisation lors de leur session extraordinaire tenue à Accra au Ghana le 9 janvier 2022.

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