Armée malienne : Le chef d’état-major général dévoile sa vision

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Publié le lundi 28 mars 2022 | L’Essor

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Célébration du 61ème anniversaire de l`indépendance du Mali
Bamako, le 22 septembre 2021. Le Chef de l`État, le Colonel Assimi Goita, Président de la Transition, a assisté au défilé militaire à la place d`armes de Kati

Le chef d’État-major général des armées, le général de division Oumar Diarra, a animé une conférence de presse vendredi dernier dans les locaux de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa). Il avait à ses côtés, le directeur de la justice militaire, le colonel major Boubacar Maïga.  

Cette rencontre visait à édifier les journalistes sur la situation sécuritaire et la vision du chef d’état-major général des armées concernant la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa). «Une armée autonome, républicaine et confiante en ses capacités, qui reste le rempart de la souveraineté de la nation », telle est la vision du chef d’état-major général des armées. Le général de division Oumar Diarra a expliqué que les grandes lignes de cette vision s’étendent sur trois axes.   Premier axe : la conduite des opérations militaires. À ce sujet, il a évoqué le plan «Maliko » qui a trait à une approche globale de la gestion de la crise au Mali. Il s’agit, à travers cette opération, de combiner les aspects de sécurité et de développement pour parvenir à la stabilisation du pays. Il y a aussi l’opération « Keletigui», dont l’objectif est de rechercher et détruire les sanctuaires terroristes. Et, enfin, le projet dénommé «Tilé Kura», qui interviendra dans la sécurisation du processus électoral.  Le deuxième axe vise à améliorer les conditions de vie, de travail des militaires et le renforcement des capacités opérationnelles des FAMa pour qu’elles soient en mesure de défendre de façon autonome la nation. En outre, selon le conférencier, il s’agit de garantir une cohérence et une fluidité entre le niveau politique, stratégique, opératif et le niveau tactique.   Le dernier axe est relatif à la coopération avec les partenaires. L’officier général Oumar Diarra a rappelé que certains partenaires sont là dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et d’autres dans celui de l’entraînement et la formation.   Parlant des projets, il a révélé que les efforts porteront surtout sur le renforcement de la formation et de l’entraînement au niveau des militaires. L’accent sera également mis sur le renforcement des relations avec les pays voisins et sur la cohésion, l’unité et la solidarité entre les forces. Le général de division Oumar Diarra a évoqué le recrutement spécial, précisant qu’il ne s’agit pas du Désarmement démobilisation et réinsertion (DDR) mais d’un recrutement normal et qui obéit à certains critères.   Intervenant sur la question des droits de l’Homme et droit international humanitaire, le directeur de la justice militaire a assuré que sa direction est dans la dynamique qui consiste à sensibiliser les FAMa pour le respect des droits. Le respect desdits droits est conforme à l’histoire de notre pays et à nos engagements internationaux, a déclaré le colonel major Boubacar Maïga.  

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