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Martyrs du 26 mars : La Pyramide du Souvenir maintient le flambeau allumé !
Publié le lundi 28 mars 2022  |  Le Sursaut
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A l’occasion de la commémoration des Journées de Martyrs, la Direction de la Pyramide de Souvenir a organisé, le 26 mars 2022, une table ronde sous son grand hangar. Cette cérémonie qui a rassemblé plusieurs acteurs du mouvement démocratique de 1991, était présidée par le Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme Andogoly Guindo.

La Pyramide du Souvenir haut lieu symbolique de la résistance du Peuple au 26 mars 1991 a regroupé ce samedi des anciens ministres, des anciens cadres du pays, des familles des victimes de la répression, pour venir témoigner 31 ans après et rendre hommage aux artisans de l’avènement de la Démocratie dans notre pays. Occasion pour la Direction de la Pyramide de donner un sens à ses missions à ne jamais rester en marge des Journées des Martyrs. Raison pour laquelle elle a initié cette table ronde en faisant venir certains acteurs de premier plan du mouvement démocratique pour débattre des thèmes qui peuvent essentiellement permettre à notre pays de sortir de l’impasse. Cette table ronde qui se veut constructive avait pour thème « Genre et Dynamiques socio-économiques et politiques au Mali ».

Dans discours d’ouverture, le Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, a déclaré que c’est un honneur et un plaisir de prendre la parole devant le public riche des personnes qui ont été au centre des combats du 26 mars 1991. Et de souhaiter la bienvenue à tous dans ce « haut lieu de mémoire » la Pyramide du Souvenir c’est-à-dire « la Maison des Martyrs ». Il a tenu à féliciter et encourager au nom du Gouvernement, les organisateurs de cette table ronde qui sont au four et au moulin pour garder vivante la mémoire des Martyrs .

Selon lui, il y a 31 ans que le peuple malien marquait son entrée dans l’ère démocratique par le sang versé de plusieurs filles et fils du pays. De ce fait, dit–il, 31 ans après, les Maliens se souviennent de ce sacrifice ultime des Martyrs de la démocratie. Par rapport à la thématique : ‘’Genre et Dynamiques socio-économiques et politiques au Mali’’, le Ministre Guindo a indiqué que cela n’est pas le fruit du hasard. Pour la simple raison qu’il se justifie par le poids démographique, économique, politique et culturel des femmes dans le développement du pays et les problèmes auxquels celles-ci sont confrontés. A l’en croire, l’objectif de cette table ronde est d’encourager les hommes et les femmes à la production des connaissances basées sur le genre qui s’inscrivent des réalités maliennes et africaines. Pour lui, dans les sociétés africaines traditionnelles, la femme a joué un rôle prépondérant dans tous les domaines de la vie sociale. Et l’importance de ce rôle, dira-t-il, est d’ailleurs inhérente aux structures sociétales matrilinéaires et patrilinéaires atténués et qui se chevauchent dans une dualité dialectique. Selon lui, dans ces sociétés, les africaines participent pleinement à la gestion des affaires publiques et au développement. Ainsi dit-il, elles assument des fonctions intégrées et liées au foyer. « Sa vocation est de rassembler, son devoir est d’accompagner, d’éduquer, de protéger son foyer », a-t-il rappelé. Et surtout, d’après lui, de socialiser les membres de sa famille, de mettre les membres de cette famille dans des conditions de respectabilité et surtout d’éduquer les enfants avec le sens de l’honneur et de dignité. « Sans la femme pas d’homme », dira-t-il. De même, il dira que la femme a aussi un rôle à jouer dans l’édification d’une nation, car elle est l’épicentre du système social et aussi l’épicentre de la vie de la nation. Pour lui, la femme a été dans tous les combats pour le progrès de nos sociétés. Et de déclarer que le gouvernement a mis des politiques en place pour que les femmes continuent de s’émanciper et de permettre au Mali de progresser.

Adama Tounkara

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