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«Aucun risque de pénurie durant le mois de Ramadan » : Boucadary Doumbia, DGCC
Publié le mardi 29 mars 2022  |  Le témoin
Sécurité
© aBamako.com par AS
Sécurité alimentaire/don du Japon au Mali
Bamako, le 02 septembre 2021. Pour soutenir les efforts du Mali dans la prise en charge de ses citoyens en insécurité alimentaire dans les Régions de Mopti, Kidal et Ménaka, le gouvernement japonais, à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), a fait un don de 1.000 tonnes de riz au gouvernement malien.
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A quelques encablures du mois de Ramadan, les autorités, à travers le Directeur général du Commerce de la Consommation et de la Concurrence (Dgcc), Boucadary Doumbia, rassure sur la disponibilité des stocks en denrées de première nécessité qu’il juge assez suffisantes pour couvrir les besoins des populations.

«Malgré l’embargo et les crises sécuritaire et sanitaire, le Mali est suffisamment et régulièrement ravitaillé», a ainsi indiqué le DG, lors de la 1ère édition du Café de la presse, le vendredi 25 mars. Avec comme thème “le suivi de l’approvisionnement du marché malien’’, ladite rencontre avec les médias aura tenu toutes ses promesses.



Au cours des échanges, le Directeur Général Boucadary Doumbia a rassuré ses interlocuteurs que «tout est sous contrôle »nonobstant les difficultés et qu’il n’y aura pas de rupture de stock durant le mois de ramadan.

Pour lui, c’est la volonté du gouvernement à faire face aux souffrances des Maliens qui a permis de maintenir les prix des denrées de première nécessité à un niveau relativement bas par rapport à ceux de la sous-région. «Nous avons des prix meilleurs que même ceux qui ont voulu nous asphyxier en nous imposant des sanctions injustes et illégales», a-t-il soutenu avant d’ajouter que «l’embargo a eu un effet marginal sur le prix des produits de première nécessité au Mali». Pour lui, en effet, c’est plutôt le Coronavirus qui a bouleversé le marché mondial. Et, pour le cas malien, le cumul du covid-19 à l’insécurité a affecté les zones de production et entraîné la baisse de l’offre sur les marchés ruraux, sans compter d’autres facteurs endogènes comme les coûts de transport intérieur, le ralentissement des activités industrielles.



À cela s’ajoute des facteurs exogènes comme l’explosion du coût du fret et des assurances, les restrictions de l’offre mondiale, la pression sur la demande des matières premières, la crise de l’offre et la demande, etc.

Et, selon le DG Doumbia, c’est grâce à sa capacité de trouver un dénouement à ces problèmes que le Mali a pu contenir les effets de l’embargo.

En évoquant la disponibilité des denrées de première nécessité, le Directeur général a insisté sur les énormes efforts consentis par le gouvernement pour assurer l’approvisionnement à travers la production nationale et l’importation. Au plan de la production nationale, le gouvernement adopte des politiques et stratégies nationales pour accompagner les producteurs dans l’accroissement de leurs productions, à coups de financement de la recherche, de formations et de vulgarisations agricoles.

«Entre l’accessibilité et la production, l’Etat a opté pour la libéralisation. Alors il n’y a aucune pression sur la fixation des prix», a-t-il confié par ailleurs.

Idem pour les importations, qui relèvent également de la responsabilité du secteur privé. «L’Etat s’est désengagé à ce niveau aussi pour laisser la place aux entreprises de négocier, analyser tous les frais avant de payer un produit à l’Etranger. L’Etat n’interfère pas dans ce travail», a-t-il mentionné, en insistant que le rôle de facilitation de l’Etat : rendre le commerce transfrontalier (importation et exportation) plus fluide, moins cher et plus prévisible, tout en garantissant sa sécurité.



Quant au rôle spécifique de la Direction Générale du Commerce de la Consommation et de la Concurrence, son premier responsable explique qu’il se résume à la surveillance multilatérale qui s’opère tous les jours. En tant que maillon essentiel de la mise en œuvre de la politique du ministère du Commerce et de la Concurrence, la DGCCC s’assure, en effet, de l’accessibilité des produits ainsi que du respect des textes et règlement dans le domaine. «Une fois disponible, il faut permettre à la population d’avoir le produit. Nous faisons en sorte de garantir la transparence dans la transaction commerciale en imposant le respect des textes législatifs et règlementaires en matière de commerce, de concurrence, de pratique commerciale frauduleuse, de protection des consommateurs », a-t-il indiqué.

En plus de la régulation, il y a le suivi du marché dans le cadre duquel un dispositif a été mis en place par la Dgccc qui passe forcément par la collecte et l’analyse des données sur les stocks et les prix, le suivi de l’effectivité des prix plafonnés qui ressort de la responsabilité de la Brigades de surveillance entre autres.



Amidou Keita

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