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Attaques de l’Etat islamique au Mali: «C’est un véritable massacre, délibéré
Publié le mardi 29 mars 2022  |  Liberation.Fr
Mali:
© AP par DR
Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali
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Plusieurs centaines de civils, dont des femmes et des enfants, auraient été tués lors de raids dans des villages dans le nord du Mali, effectués par les troupes de l’Etat Islamique au Grand Sahara. Une spirale mortifère qui fait craindre le pire au moment où les troupes françaises plient bagages.

Alors que les militaires français commencent à plier bagages, une irruption de violences inouïes s’est déclenchée autour des villes d’Ansongo et de Ménaka, à la frontière entre le Mali et le Niger.

C’est une guerre désormais invisible. Il n’y a ni journalistes étrangers pour la couvrir ni beaucoup de détails ou d’images sur les réseaux sociaux. A l’exception d’une vidéo qu’un observateur bien informé qualifie d’authentique, et qui montre des hommes enterrant dans des fosses d’innombrables corps enveloppés dans des tapis. Ce drame se déroule dans le nord du Mali, théâtre d’une décennie d’affrontements et de déstabilisation orchestrées par des groupes armés jihadistes. L’insécurité est depuis longtemps la règle sur cet immense territoire désertique, plus grand que la France.

L’armée française y a été déployée pendant dix ans mais après la montée des tensions entre Paris et Bamako, Emmanuel Macron a annoncé, mi-février, le retrait de l’opération Barkhane. Et c’est dans ce contexte de flottement stratégique, alors que les militaires français commencent à plier bagages, qu’une irruption de violences inouïes s’est déclenchée dans la région, autour des villes d’Ansongo et de Ménaka, à la frontière entre le Mali et le Niger. En moins de trois semaines, «plus de 500 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués pendant des batailles féroces», affirmait lundi sur Twitter un journaliste local. Contacté par Libération, un bon connaisseur malien de la région évoque, lui, «…

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