Le 22 mars 2022, la salle de conférence de la Cellule d’Appui à la Réforme des Finances Publiques (CARFIP), a abrité les travaux de l’atelier de diffusion des résultats de l’évaluation nationale des risques de blanchissement de capitaux et de financement du terrorisme à l’endroit des acteurs du secteur de l’immobilier et des notaires. Une quarantaine d’acteurs dudit secteur ont pris part à l’atelier.
Organisé par la Cellule nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF-Mali), cet atelier a pour objectifs majeurs d’informer et de sensibiliser les représentants des structures immobilières et de l’ordre des notaires sur les résultats de l’évaluation nationale des risques de BC/FT(blanchissement des capitaux et le financement du terrorisme) du Mali; informer et sensibiliser les participants sur les risques auxquels ils sont exposés et les obligations qui leur incombent dans la mise en œuvre du dispositif de détention et de prévention en matière de BCFT; informer et sensibiliser les représentants des structures immobilières et de l’ordre des notaires sur l’utilisation de l’approche basée sur le risque au cours des transactions ; susciter l’implication totale de ces catégories d’assujettis dans la LBCFT (lutte contre le blanchissement des capitaux et le financement du terrorisme); favoriser la collaboration entre lesdites professions et la CENTIF en vue d’une lutte efficace contre ces fléaux.
Le président de la CENTIF, Idrissa Mahamar Haïdara, entouré de ses collègues Coulibaly Fatoumata Hacko, Modibo Sylla, d’Allaye Dia, etc., a indiqué que la journée de sensibilisation et d’information des structures étatiques et privées entre dans le plan d’action des évaluations nationales des risques (ENR) qui a fait l’objet d’adoption par le conseil des ministres en août 2021. Elle est aussi, dit Haïdara, mentionnée dans le plan d’action élaboré par le groupe des experts du Gafi (ICRD) et adopté par les autorités du Mali en octobre 2021, avec comme date de mise en œuvre, le mois de mars 2022 au plus tard. La synthèse fait ressortir, selon Allaye Dia, au niveau du secteur de l’immobilier et de notariat, la non fiabilité de certains documents d’identification et de l’insuffisance de sensibilisation et de formation des assujettis. Pour la CENTIF, dit Dia, la sensibilisation doit être accentuée sur les secteurs pour informer tout blanchissement de capitaux et de financement de terrorisme. «Il s’agit de sensibiliser tous les acteurs, notamment du monde de l’économie pour dénoncer selon la loi des actes qui éveillent un soupçon de blanchissement des capitaux et de financement de terrorisme », a déclaré Dia.