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Stabilité des prix des denrées durant le ramadan : le DGCC rassure !
Publié le mercredi 30 mars 2022  |  Zire infos
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« Des mesures sont prises pour passer un bon mois de ramadan sans rupture potentiel de produits. Nos opérateurs sont à pied d’œuvre et le gouvernement veille sur l’équilibre du marché ». Ce sont là des assurances données par le directeur général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, Boucadary Doumbia. C’était le 25 mars 2022 au Grand Hôtel de Bamako, lors d’un café de presse.



A travers cette initiative, la direction générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) veut établir un cadre d’échanges avec les hommes de médias sur la situation des produits consommables. Pour cette première rencontre, plus de cent journalistes, toutes catégories confondues, ont été conviés avec lesquels le directeur général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, Boucadary Doumbia, a échangé pendant moins deux heures de temps. Il s’agissait pour le conférencier du jour d’imprégner les hommes de médias des missions de la DGCC ; d’évoquer des raisons de la hausse des prix des denrées de premières nécessités et d’annoncer les mesures d’atténuation des prix de ces produits sur le marché, en vue d’alléger la souffrance des populations.

Ainsi, le directeur général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence a tenu à rappeler que la DGCC a pour mission de veiller à la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de productions, d’importations et d’accessibilités des produits de premières nécessités envers les consommateurs. « Ce que nous faisons, ce sont des activités transversales. Nous faisons le Suivi de l’approvisionnement du pays en produits de premières nécessités. Le rôle de l’État n’est pas de produire, ni d’importer, mais accompagner à travers sa politique sectorielle pour améliorer la productivité, d’où l’allocation de 15% du budget national au secteur. Donc, le rôle de l’État se limite à l’accompagnement et à l’appui », a-t-il précisé.

Boucadary Doumbia estime également que l’État a libéralisé le secteur et n’impose pas de prix. « Sur ce plan nous apportons un appui technique. L’État ne peut plus obliger quelqu’un à vendre son produit à un prix qu’il ne veut pas. Mais, l’État travaille à conformer les prix sur les marchés. Cela consiste à éviter l’anarchie. Voilà pourquoi les opérateurs se conforment à un certain nombre de règles », a-t-il ajouté.

L’équilibre du marché, un défi majeur !
Lors de cette conférence, l’attention était toute particulière sur les produits consommables, surtout à l’approche du mois de ramadan. Face à la spéculation sur les prix des denrées alimentaires, le directeur général du Commerce et de la Concurrence a donc expliqué les différentes raisons qui peuvent en être à la base. Il s’agit, pour lui, entre autres, de la Covid-19 ; de la crise sécuritaire dans les zones de production ; de la baisse de l’offre sur les marchés ruraux ; du coût de transport intérieur ; du ralentissement des activités industrielles.

Pour Boucadary Doumbia, l’embargo n’y est pour rien. « Je vais vous dire une chose, l’embargo au Mali a eu très peu d’impact réel. Seulement, cela a provoqué une panique sur les marchés avec les spéculations », a-t-il témoigné. Cependant, il a reconnu certains impacts négatifs dus auxdites sanctions de la CEDEAO. « Il faut tenir compte de certaines réalités avec l’embargo, notamment les difficultés de transferts interbancaires ; le blocage des marchandises au niveau des ports de transit ; l’encombrement des corridors… Mais, notre chance est que le Mali a anticipé cela avec beaucoup de stratégies. Donc, les effets sont moindres à ce niveau », a-t-il souligné.

Pas de panique pour le mois de ramadan !
Concernant le mois de ramadan, Boucadary Doumbia a rassuré qu’il n’y a aucun risque particulier de flambée de prix sur les marchés. « C’est vrai que les périodes de fortes consommations provoquent un certain déséquilibre au niveau du marché. Mais à ce que je sache, des mesures sont prises pour passer un bon mois de ramadan sans rupture potentiel de produits. Nos opérateurs sont à pied d’œuvre et le gouvernement veille sur l’équilibre du marché », a-t-il déclaré.

Amadou Kodio

Source : Ziré
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