La Ligue de lutte du district de Bamako a organisé le samedi dernier un match de gala sur le terrain de l’Hippodrome en Commune II du district de Bamako. Cette compétition était placée sous le co-parrainage du maire de la Commune II Cheick Abba Niaré et du PDG de thé Achoura Houma Ag.
Le match de gala a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont le représentant du maire de la Commune II, le président de la Fédération malienne de lutte associée, Boureïma Ongoïba, le président du CDQ de l’Hippodrome et le directeur national adjoint de la jeunesse Boubacar Kalossi.
Dans l’arène, ce sont plusieurs catégories qui ont pris part aux combats, notamment les femmes et les hommes (poids légers 66 kg) et les poids lourds. Dans la bataille entre les poids légers, Amadou Togo et Abdoulaye Toulema se sont classés respectivement premier et deuxième.
Chez les dames, Penda Degoga a pris le dessus sur Aminata Touré en se classant première.
Le clou de ce match de gala a concerné les poids lourds avec 16 combats. En première place, on retrouve Hamidou Saibenko suivi de Bemba Traoré et Hakili Coulibaly qui vient en troisième position. Dans son adresse aux lutteurs et spectateurs, le président de la Ligue de lutte traditionnelle associée du district de Bamako, Modibo Sangho, a rappelé que la lutte est un sport de notre terroir et a été toujours un moyen de communication efficace, favorisant l’union, garantissant la paix la cohésion, la communion entre les populations.
Il s’est surtout réjoui du fait qu’avec les moyens déployés pour le développement de ce sport, un jeune lutteur peut construire de nos jours sa vie à travers cette discipline.
“C’est le lieu de rendre hommage au département des Sports, au Comité national olympique et sportif du Mali, à nos partenaires et sponsors pour leurs efforts incommensurables pour amener nos différentes fédérations sportives vers l’excellence”, a-t-il salué. Il a invité les partenaires à les accompagner. “Nous sommes une jeune ligue qui a besoin de beaucoup plus d’attention et d’accompagnement. Nous avons la conviction de faire de la lutte un tremplin pour aller vers une économie du sport, professionnaliser l’activité”, a-t-il insisté.