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Dennis Hankins sur la situation politique au Mali : « J’espère sur un accord dans la semaine prochaine entre le gouvernement du Mali et la CEDEAO »
Publié le lundi 4 avril 2022  |  Le Pays
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© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie d`ouverture de l`Atelier de renforcement des femmes candidates aux législatives 2020
Bamako, le 03 mars 2020 à l`hôtel Radisson. Le Ministre des Reformes institutionnelles et des relations avec la Société Civile a ouvert un atelier conjointement organisé par le REFAMP et le REFEJPO avec l`appui technique du NDI, de l`USAID et de la Coopération suisse au Mali sur le renforcement des femmes candidates aux élections législatives de mars et avril 2020.
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Depuis le 9 janvier 2022, un bras de fer s’est engagé entre le Bamako et la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest – CEDEAO. Cela, suite aux sanctions économiques et financières que l’instance sous régionale a imposé contre le Mali. Près de quatre mois durant, les négociations et les médiations entre les deux parties continuent. Le samedi 2 avril, le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga et l’ambassadeur des États-Unis se rencontrés à la primature. A sa sortie d’audience, Dennis Hankins a annoncé qu’il espère sur « un accord entre le Mali et la CEDEAO, la semaine prochaine ».

Les relations se sont envenimées entre le Mali et la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), depuis la première décade du mois de janvier 2022, sur la question du retour à l’ordre constitutionnel normal à Bamako et de la restitution du pouvoir aux mains des civils. Cela, après que les autorités maliennes aient proposées à la CEDEAO un chronogramme de 5 ans de Transition, en début janvier. En effet, au terme des Assises nationales de la refondation, qui ont rassemblée l’ensemble des forces vives de la nation malienne, les participants ont proposé de prolonger l’actuelle transition de « six mois à cinq ans ».

Suite à cela, les chefs d’État de la CEDEAO qui s’étaient réunis le 9 janvier dernier avaient rejetés « catégoriquement » cette proposition et décidés de sanctionner le Mali économiquement et financièrement. Chose qui a déclenché une guerre froide entre le pays et les chefs d’État de l’organisation sous régionale. Mais depuis trois mois, les deux parties ont entamé des négociations pour trouver une solution à la situation du Mali. Outre le Mali, les sanctions imposées par la CEDEAO contre le Mali touchent également d’autres pays de la sous-région dont le Sénégal.

Par ailleurs, les médiations internationales se poursuivent depuis des semaines entre le Mali et la CEDEAO pour trouver une solution qui aboutira à un retour à l’ordre constitutionnel normal. C’est dans ce sens que le Chef du gouvernement malien, Choguel Kokalla Maïga a accordé, samedi en audience l’ambassadeur des États-Unis au Mali. Les échanges entre les personnalités ont porté sur la situation politique au Mali. A sa sortie d’audience, Dennis Hankins a annoncé au micro de nos confrères de l’ORTM que les sanctions de la CEDEAO contre le Mali ont aussi des effets négatifs sur d’autres pays.

En effet, le diplomate américain a salué « l’adhésion » de la CEDEAO et de toute la communauté internationale de la tenue de certaines réformes. Il indique cependant que le problème se situe au niveau d’un délai « acceptable » et nécessaire pour le retour à l’ordre constitutionnel normal. « Nous avons discuté les stratégies et j’espère sur un accord dans la semaine prochaine entre le gouvernement du Mali et la CEDEAO qui donnera un peu d’espace aux maliens à se consacrer aux autres questions prioritaires », a indiqué le diplomate américain.

Ibrahim Djitteye

Source : LE PAYS
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