Le Dimanche 19 Février 2022, les étudiants de la licence3 Journalisme et communication de l’UCAO-UUBA (Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest-Bamako) se sont rendus à Sokalakôno au marché des poteries communément appelé « daga dangan ». Lisez leur récit.
Situé au bord du fleuve, le Daga-Dangan est une zone d’exposition et de vente des pots fabriqués par les potières qui résident dans deux villages derrière le fleuve, Kalabougou et Farako.
Kadidiatou Niaré communément appelée Yaye, est une vendeuse au Daga-Dangan. Son travail consiste à peindre, à décorer et à vendre les pots qu’elle achète auprès des fabricants derrière le fleuve. Elle est dans ce business depuis toute petite, sa mère l’ayant pratiqué, ainsi que sa grand-mère. En effet, ce métier est un héritage familial. Yaye compte également le transmettre à sa fille qui prendra le relais une fois qu’elle ne pourra plus assurée.
Ce commerce est-il rentable ? Notre potière nous a confié que les bénéfices sont assez minimes parce que beaucoup de gens sont dans le marché de la poterie actuellement. La vendeuse explique que malgré tout, elle ne se découragera pas.
Les objets vendus se composent de pots de fleurs, des fourra-daga, d’encensiers et de jarres. Le prix commence à partir de 500f jusqu’à 10.000 et même 20.000francs. Les pots sont revendus à Bamako par des grossistes.
Les pots sont à base d’argile et d’eau. Pour les fabriquer, il y a des connaisseurs et des gens dignes qui choisissent la matière dans les environs du village de Kalabougou.
Marie Thérèse Coulibaly et Marie Angèle Drabo. Étudiantes Licence 3