Dans le cadre du renforcement de la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’entendue du territoire national, le parti Alliance Pour le Mali (APM) a lancé un appel à la solidarité à l’endroit de nos vaillants soldats, c’était à la faveur d’une conférence de presse tenue le samedi 1er avril à son siège. Elle était présidée par l’ancien ministre Modibo Kadjoké, non moins président du parti APM Maliko, en présence du président du directoire du même parti, Pr Akory Ag Iknane et de la présidente du bureau des femmes, Traoré Oumou Doumbia.
A rappeler que dans un communiqué publié par le ministre de l’Economie et des Finances relatif à l’ouverture d’un compte bancaire, un appel a été lancé pour le soutien à la transition. Suite à cet appel, le parti Alliance pour le Mali (APM Maliko) n’est pas resté en marge, il a apporté son soutien à la transition à travers une mobilisation de collecte de fonds par ses militants dans le but d’aider les Fama.
Selon le président du directoire du parti APM Maliko, cet appel à solidarité a été lancé depuis environ 6 mois. Le constat de nos jours, dira-t-il, en est que les forces armées maliennes ont totalement repris le dessus sur les groupes armés terroristes. Cela s’est traduit par la destruction de leurs sanctuaires dans les régions du centre. Que les mêmes pressions sont maintenues sur eux dans le Gourma, notamment dans la zone des trois frontières (Mali Burkina Faso et Niger) et spécifiquement la frontière Mali Niger dans la région de Ménaka.
Selon le Pr Akory, la suprématie de l’armée sur les groupes armés terroristes ne saurait se réaliser sans de réelle volonté politique forte à doter les forces en hommes et en équipements militaires modernes et ultra performants. Avant d’ajouter que les moyens de l’Etat sont limités face à la taille des charges, vu que ces équipements performants ne sauraient s’obtenir sans de gros moyens financiers. La question sécuritaire, dit-il, passe avant toutes les autres priorités aujourd’hui. C’est pourquoi, estime-t-il, sans le soutien populaire de la population malienne, l’Etat à lui seul aura du mal à faire face à tous ces défis en même temps.
Pour sa part, le président de l’APM Maliko, Modibo Kadjoké a profité de cette conférence de presse pour féliciter les autorités de la transition pour les efforts de diversification des partenaires du Mali dans le domaine de la défense et de la sécurité. Il a par la suite réaffirmé que le droit de veto au niveau du conseil de sécurité des nations unies est antidémocratique et recommande en conséquence sa réforme. C’est pourquoi, son parti condamne l’embargo qui est imposé au peuple malien et lance un appel à la compréhension et à la solidarité de tous les amis du Mali, singulièrement les chefs d’Etat des pays de la CEDEAO pour la levée immédiate et sans condition de ces sanctions.
« Nous invitons la CEDEAO d’accompagner les autorités de la transition en vue de l’élaboration d’un chronogramme de retour à l’ordre constitutionnel en tenant compte des intérêts du Mali et de ses réalités actuelles » a-t-il affirmé.
Lors de cette conférence de presse, le président Kadioké a indiqué qu’en dehors de la mobilisation de collecte de fonds par ses militants, l’APM Maliko est prêt d’abandonner un certain pourcentage d’aide publique aux partis politiques dans le but d’aider les Fama dans la lutte contre le terrorisme. « Notre préoccupation n’est pas d’aller à l’élection mais plutôt la refondation dans tous les domaines, notamment la sécurité. Sans la sécurité rien n’est possible » a-t-il lancé comme message.