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Justice: la difficile quête des fonds volés
Publié le mardi 5 avril 2022  |  La Sirène
Justice:
© aBamako.com par AS
Justice: le président de la Transition a présidé la cérémonie de rentrée des Cours et Tribunaux 2021-2022
Bamako, le 18 novembre 2021. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a présidé la cérémonie de la rentrée des Cours et Tribunaux à la Cour suprême de Bamako
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Le ministre de la justice a la volonté de bien mener la lutte contre les délinquants financiers qui ont pillé les ressources de l'État. A la différence des autres garde des sceaux, Mamadou Kassogue est celui qui veut coûte que coûte reprendre aux voleurs tout ou partie de ce qu'il ont pris à l'État. Mais le patron des magistrats semble bien seul dans la croisade contre la délinquance financière.
Les réformes qu'il a promises de mener pour autoriser l'état d'aller dénicher les butins de vol peinent à se concrétiser.Jusqu'à présent, les auteurs de faits de détournement de derniers publics se la coulent douce entre le Mali et autres pays, profitant de l'argent placé dans des circuits bancaires protégés.

Pourtant, Kassogue avait promis il y'a près d'un an que l'état est entrain de se doter d'un arsenal judiciaire lui permettant de ne plus laisser les voleurs profiter du fruit de leur faute . On ne sait rien des textes censés donner des moyens légaux supplémentaires pour traquer les fonds publics volés.

Par ailleurs, le plus difficile pour le garde des Sceaux sera de convaincre la classe judiciaire à s'impliquer dans la lutte contre la délinquance financière. Il existe bel et bien un hiatus entre la volonté politique du ministre de la justice et la réalité des tribunaux maliens. Un fait révélateur de ce dysfonctionnement est le fameux procès de Bakary Togola l'ancien président des producteurs de coton.

En dépit de toutes les charges, le prévenu a failli échapper belle à la culpabilité. D'autres affaires de corruption renforce le sentiment que la volonté du ministre de la justice de bien nettoyer le système judiciaire est à la pleine. La lenteur du procès de feu Soumeylou Boubeye MAIGA n'est qu'un signe révélateur des zones d'ombres de la quête de la vérité.Ce n'est pas tout aujourd'hui beaucoup de nos cadres sont en prison sans qu'on ne parle leur jugement.
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