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Investissement :Une entreprise Turque à la conquête du marché Malien
Publié le jeudi 7 avril 2022  |  L’Essor
Rencontre
© Autre presse par DR
Rencontre des opérateurs économiques avec le groupe turc Albayrak
Bamako, le 06 avril 2022. Le groupe turc Albayrak a rencontré les opérateurs économiques du Mali au Patronat
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La société Albarak est opérationnelle dans plusieurs pays, notamment la Guinée. Elle a fait de nombreuses réalisations dans ce pays voisin et gère le port de Conakry. Ses responsables séjournent dans notre pays pour pouvoir échanger avec les opérateurs économiques et l’état sur les possibilités d’investissement. Selon le PDG Ahmed Albarak, sa société évolue dans les domaines d’infrastructures routières, sanitaires, de l’industrie, notamment dans le textile et d’usines de production de sucre, en plus de l’assainissement.



Le conseiller juridique de la société Albarak, Adrar Uccar, a témoigné que son entreprise  est très active en Guinée, notamment dans les domaines de l’assainissement et de transport public. Selon lui, depuis quelques années Albarak discute avec notre gouvernement en vue d’investir au Mali.  «Nous avons accentué des investissements au port de Conakry pour que des marchandises maliennes puissent transiter par là-bas», a-t-il révélé. 



Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim), Youssouf Bathily, a estimé que cette visite des responsables de la société turque, Albarak, est  une opportunité d’affaires. D’autant plus que notre pays importe 200.000 sur 300.000 tonnes de consommations de sucre par an. Pour lui, le fait d’installer une usine de production du sucre au Mali donne de la valeur ajoutée. 


De son côté, le chef du gouvernement a parlé de l’état de la route qui relie  Bamako au port de Conakry. «Si cette route est bien bitumée, c’est le port le plus proche», a indiqué Dr Choguel Kokalla Maïga. Le Premier ministre a aussi informé les opérateurs économiques turcs que notre pays a des besoins importants dans les domaines d’infrastructures routières, énergétiques, sanitaires et industrielles, notamment l’implantation des usines de transformation du coton. La démarche qu’il faut adopter, a-t-il dit, est de nouer des partenariats directs avec les ministères concernés et les opérateurs économiques.

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