Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

État-civil : vers la création d’une carte d’identité nationale biométrique
Publié le vendredi 8 avril 2022  |  studio tamani
Election
© aBamako.com par AS
Election présidentielle 2013:journée citoyenne de retrait des cartes nina
Vendredi 26 juillet 2013. Bamako. Les Maliens participent au retrait des cartes NINA
Comment


Une carte nationale d’identité biométrique va remplacer toutes les autres pièces d’identité personnelle en activité au Mali. Le gouvernement l’a annoncé ce mercredi (06-04-22) en Conseil des ministres.





Cette nouvelle pièce d’identité jouera le rôle de carte d’identité, de carte d’électeur, et de carte Nina. Dans le rapport du Conseil des ministres du 06 avril 2022, il a été notifié que cette carte va non seulement faciliter la mobilité intra régionale, mais aussi offrir un titre sécurisé permettant de lutter contre les trafics et migrations irrégulières.

Donner plus de crédit aux prochaines élections

L’autre avantage de ce document est sa fiabilité pendant les élections. Elle permettra de mettre fin à l’épineux problème de l’identification des Maliens qui refait toujours surface au cours de cette période électorale explique le texte. Le gouvernement indique également que cette nouvelle carte nationale d’identité biométrique sécurisée sera établie à partir de la base de données du RAVEC.

De nombreux citoyens se réjouissent de la prochaine arrivée de cette pièce d’identité biométrique. Toutefois, certains s’inquiètent déjà quant à sa distribution aux citoyens résidents dans les localités éloignées et celles en proie à l’insécurité.

« Tenir compte des problématiques du RAVEC »

Pour certains acteurs électoraux, le projet doit d’abord prendre en compte la problématique du RAVEC (recensement administratif à vocation d’état civil). Cela, afin de permettre le recensement de tous les Maliens, notamment ceux de l’extérieur et ceux qui sont dans les zones d’insécurité. Selon Fousseyni Diop, membre de l’association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (AJCAD), cette disposition de la CEDEAO est bénéfique et peut garantir les futures échéances électorales.

Source : STUDIO TAMANI
Commentaires