Au Mali, le parti d’opposition Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI), a communiqué ce mercredi sur l’interpellation « dans des conditions traduisant l’expression de mépris et de haine » de leur leader Oumar Mariko.
Pour rappel, samedi dernier lors d'un échange officiel, il avait critiqué la junte au pouvoir et suggéré que l'armée s'était rendue coupable de tueries "inacceptables" pour parler des évènements de fin mars à Moura. Ces propos expliqueraient l'intrusion d'hommes armés à son domicile lundi pour le convoquer à la gendarmerie le jour d'après. Oumar Mariko qui est depuis le début de semaine introuvable.
Mamadou Ismaïla Konaté, avocat à la Cour, inscrit au barreau du Mali et de Paris, s'insurge des précédents événements concernant son client Oumar Mariko.
« Vouloir le faire taire, c’est une négation absolue des droits et libertés » - Mamadou Konaté