Lorsqu’une haute personnalité du pays affirmait que le Mali n’était pas un pays d’avenir et qu’il fallait tout vendre, à l’époque les propos de cet homme politique ont été mal interprétés. Mais aujourd’hui, la triste réalité est là. L’homme malien a détruit une bonne partie de son environnement.
À Kéniéba, le constat est amer. Les Chinois sont sur le terrain dans le cercle de Kéniéba, depuis belle lurette et ne sont pas prêts à quitter par la force, puisqu’ils y sont rentrés par une force qu’est la corruption des jeunes leaders, des jeunes influents ou des chefs de villages corruptibles et des organisations des femmes qui cherchent désespérément un financier pour leurs projets. Grâce à une corruption à grande échelle, les Chinois ont fait haro sur la forêt, le sous-sol avec son lot de dragage dans le fleuve. Les hippopotames ont fuit la Falémé.