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Augmentation des prix sur le marché : Mohamoud Ould Mohamed explique
Publié le mardi 12 avril 2022  |  Le challenger
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de clôture de la Semaine des marques au Mali
Bamako, le 19 mars 2022. La Semaine des marques au Mali organisée par le Centre malien de promotion de la propriété industrielle (CEMAPI) a connu son apothéose à l`hôtel Azalaï Salam à l`issue d`une cérémonie de clôture présidée par le ministre du commerce et de l`industrie.
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La flambée des prix est mondiale. Elle est l’œuvre des conséquences de la maladie à coronavirus. Ainsi, les prix ont grimpé sur le cours mondial pour certains produits et une pénurie totale chez d’autres, le Mali ne fait pas exception. La vie chère est partout et le gouvernement de la République n’est pas resté insensible à la perte du pouvoir d’achat des populations. Tels étaient les propos de Mahamoud Ould Mohamed, ministre du commerce et de lors d’un point de presse en rapport avec la vie chère. C’était le vendredi 08 avril 2022 dans les locaux du département sous la présence de Boukadary Doumbia de la DGCC.

Pour le ministre, Mahamoud Ould Mohamed, l’objectif de cette rencontre n’est pas de polémiquer sur le phénomène de la hausse des prix, mais plutôt édifier les populations sur les causes des augmentations et les réponses apportées par le gouvernement pour atténuer ses effets. Il y a lieu de reconnaitre que pour certains produits, les prix ont effectivement augmenté. Mais, ils sont restés stables pour d’autres grâce aux efforts du gouvernement et de tous les acteurs économiques. Pour mieux analyser l’évolution des prix on distingue trois catégories de produits. Les produits majoritairement importés tel que le riz, sucre, lait, blé-farine et huile alimentaire; les produits de contre-saison comme les légumes, les fruits et les tubercules alimentaires et les cultures saisonnières notamment les céréales locales (mil, riz gambiaka, sorgho et maïs). A en croire le ministre le marché international est caractérisé par une augmentation du cours mondial de la plupart des denrées alimentaires consécutive à la reprise des activités économiques post-covid ayant entrainé une hausse généralisée de la demande par rapport à l’offre. Le prix CIF Dakar de la tonne de riz brisé 100% est passé de 225 000 FCFA à 270 000 FCFA soit une augmentation de 45 000FCFA, pour le sucre, le prix fournisseur de la tonne est passé de 275 000 FCFA à 370 000 FCFA soit une hausse de 95 000 FCFA. S’agissant de l’huile de palme importée de la Côte d’Ivoire, le prix fournisseur de la tonne qui était en 2020 à 784 000 FCFA est revenu en 2022 à 900 000 FCFA, soit un accroissement de 116 000 FCFA. Selon le ministre, au même moment, le fret maritime a augmenté de 20% entre 2020 et 2022. Face à ces augmentations, le gouvernement a consenti une baisse de 50% de sa base taxable sous forme de subvention à l’importation de 300 000 tonnes de riz, 60 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes d’huile alimentaire correspondant à deux mois et demi de consommation nationale. Cette subvention n’avait pas pour but de diminuer les prix à la consommation mais, plutôt d’atténuer leur hausse car, les droits et taxes exonérés au cordon douanier n’arrivent pas à compenser les augmentations intervenues sur les prix fournisseurs.

Ainsi pour des augmentations du prix fournisseur de l’ordre de 45 000 FCFA la tonne du riz brisure, 95 000 FCFA la tonne du sucre et 116 000 FCFA celle de l’huile de palme, l’Etat a renoncé à percevoir au cordon douanier des droits et taxes évalués respectivement à 32 000 FCFA 49 800 FCFA et 48 720 FCFA.

Drissa Togola
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