Dans certaines régions du Mali, notamment Sikasso, Ségou, Mopti et Kidal, le prix du sachet d’eau glacée connait une forte augmentation. Ledit sachet est vendu à 75 FCFA, 300 FCFA voire 500 FCFA pendant ce mois béni de Ramadan, selon une note de Studio Tamani.
Les Maliens en sont préoccupés, hélas la situation échappe ! Pendant ce mois béni de Ramadan, les prix des denrées de première nécessité connaissent une augmentation. Quand les uns décrient la situation actuelle du pays, d’autres témoignent que c’est une habitude pendant le Ramadan au Mali depuis des années.
À l’heure actuelle, le prix de quel produit de première nécessité connait une diminution ? Pour répondre à cette question, il faut faire un tour dans nos centres commerciaux, les points de vente, les magasins de stocks, les boutiques en gros et détails de Kayes à Kidal. Malgré les politiques de la direction générale du Commerce, de la Consommation et de Concurrence et des bonnes volontés. Selon une affirmation de Studio Tamani, l’eau glacée vendue dans les sachets connait une hausse. Dans les régions de Kidal, Sikasso, Ségou et Mopti où le sachet était vendu à 75 FCFA, est présentement cédée à 300 FCFA voire 500 FCFA. Cette augmentation est due à quoi ? En tout cas, il est difficile d’avoir une eau glacée vers 18 heures à Bamako et dans le reste du pays à cause du délestage incessant du courant depuis le début de Ramadan. La coupure du courant est devenue le quotidien.
Les populations locales déplorent le fait et appellent les autorités à faire le maximum. Dans certaines localités, surtout à Mopti, les habitants ont manifesté et montré leur mécontentement face à cette coupure du courant. À Kayes et d’autres localités, la situation persiste.
À Bamako ici, la coupure est très fréquente. Les populations de la ville des trois caïmans déplorent et appellent les autorités, notamment l’EDM, à chercher une solution. À titre de rappel, le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Eau a donné une interview sur la télévision nationale afin de donner des éclaircissements sur la coupure incessante. Il disait que deux incidents ont fortement perturbé la fourniture régulière du service public de l’électricité.
Selon lui, le premier est dû à un cas de force majeure qui serait dû à un incendie qui est survenu au marché de bétails de Faladiè, communément appelé Grabal. C’est cette haute tension qui assure l’acheminement de l’électricité produite à Manantali, à Felou, d’une façon générale, dans la zone de Kayes vers Bamako. Elle transporte l’électricité jusqu’au poste de transformation pour rendre l’électricité consommable pour la population. Ce qu’on appelle la moyenne et la base tension ! « Ce qui a fait que, quand nous avons eu cet incident, il y a eu évidemment une coupure généralisée, mais très rapidement les équipes de l’Énergie du Mali.SA que je salue ici, se sont mises à travailler pendant 4 jours, nuit et jour pour pouvoir relever le défi. Ils ont tout fait pour que les Maliens et d’une manière générale, les Bamakois ne restent pas longtemps dans le noir », explique-t-il.
Concernant le deuxième incident, en ce mois de Ramadan, nous avons intensifié les travaux d’entretien et de maintenance. C’est ainsi que le poste de transformation qui est derrière Sébénikoro à Kodialani a fait l’objet d’un entretien par la société de gestion du barrage de Manantali SOGEM.
Le ministre a rassuré et notifié que des dispositifs sont en cours à travers des signatures avec des partenaires pour l’achat des groupes et autres. Les Maliens devraient-ils encore patienter ? Pour instant, les visages sont serrés.